Demain, les origines - Christian Chavassieux

Demain, les origines est le dernier roman de Christian Chavassieux. Il est aussi glaçant que brillant (à moins que ce ne soit l'inverse) , tout simplement excellent. Je ne peux en dire plus car ma chronique sera dans le Bifrost n° 121, et elle ne reviendra ici qu’un an après la sortie de la revue (c’est à dire, pfff…). Je peux au moins donner le résumé de la couv’ car celui-ci est disponible partout : Dans une Europe au bord de l’abîme, les populations, soumises aux diktats de petites milices armées, vivent dans la peur de gouvernements autoritaires. Loin de la ville, la communauté où vit Grace pensait échapper à ces violences quotidiennes. Mais il suffira d’un vieux philosophe et d’une faute impardonnable pour que toutes et tous subissent d’inimaginables épreuves. Et alors que le grand incendie s’abat sur le continent, Grace, Malik, Robur, Syrrha et tant d’autres au milieu des ténèbres et des déshérités d’une société en délitement vont devenir les points de départ d’une...

Thomas Day sweet'n'sour dans Bifrost 115


Dans le Bifrost 115, sous une couverture qui fleure bon l'Age d'or, on trouve les rubriques habituelles : édito d'Olivier Girard, critiques des sorties récentes, scientifiction (sur les Anti-Terre, par le duo Chemla Lehoucq, qui parlent même de Gor ce qui prouve, en nos temps éveillés, une liberté d'esprit méritoire).

On y trouve aussi un imposant dossier James Tiptree Jr. coordonné avec énergie et entrain par l'encyclopédique Jean-Daniel Brèque. Et, comme toujours, quatre nouvelles.


Un après-midi à l'@rboretum de Reykjavik est un joli texte aigre-doux de Thomas Day, une courte nouvelle qu'il vaut mieux aborder sans rien en savoir étant donné sa brièveté. Qu'on sache seulement que, comme dans la nouvelle de Jean-Claude Dyunach sus-chroniquée, on y croise de nouvelles formes de conscience et qu'il y vit un monde à côté du monde.

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