Emilie Querbalec : Mes Utopiales de B à V

Comme chaque année, vers Samain, se sont tenues les Utopiales à Nantes. 153000 visiteurs cette année, et moi et moi et moi. Ne faisons pas durer le suspense, c'était vraiment bien !!! Genre grave bien !!!! Aux Utopiales il y a surtout des auteurs qu'on va retrouver jour après jour ci-dessous (ou dessus, ça dépend dans quel sens vous lisez) , sur plusieurs posts successifs (survivance d'un temps où on économisait la bande passante – « dis ton âge sans dire ton âge ») . Tous les présents aux Utos n'y sont pas, c'est au fil des rencontres que les photos sont faites, la vie n'est pas juste. AND NOW, LADIES AND GENTLEMEN, FOR YOUR PLEASURE AND EDIFICATION, THE ONE AND ONLY EMILIE QUERBALEC

Once Upon a Time at the End of the World t 2 - Aaron - Tefenkgi


J'avais vraiment - et un peu étonnamment - aimé le tome 1 de Once Upon a Time at the End of the World.
Ce tome 2, intitulé The Rise and Fall of Golgonooza, commence comme un mix incestueux entre Portlandia et Disneyland avant de virer à l'horreur peu expliquée si ce n'est par la nécessité de faire avancer le récit.
Plus précisément on voit dans cette deuxième partie que l'amour ne dure pas toujours, que la beauté est dans les yeux de celui qui regarde, et blablabla.

Pour les lecteurs échaudés qui ont envie de lire sur l'amour triste, je conseille de s'épargner cet album et de se contenter de lire les deux pépites de sagesse ci-dessous, plus rapides et bien plus utiles :

"Our love will last forever, until the day it dies"
Virgin Prunes

Et,

"I chose an eternity of this
Like falling angels
The world disappeared
Laughing into the fire
Is it always like this?
Flesh and blood and the first kiss
The first colors, the first kiss
We writhed under a red light
Voodoo smile, Siamese twins
Girl at the window looks at me for an hour
Then everything falls apart
Broken inside me, it falls apart
The walls and the ceiling move in time
Push a blade into my hands
Slowly up the stairs
And into the room
Is it always like this?
Dancing in my pocket
Worms eat my skin
She glows and grows
With arms outstretched
Her legs around me
In the morning I cried
Leave me to die
You won't remember my voice
I walked away and grew old
You never talk, we never smile
I scream, you're nothing
I don't need you any more
You're nothing
It fades and spins
It fades and spins
Sing out loud, we all die
Laughing into the fire
Is it always like this?
Is it always like this?
Is it always like this?"
The Cure

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