L'orateur - Blengino - Goy - Palma

Quelques mots sur le one-shot L'Orateur , récemment sorti chez Glénat. Rome, IIe siècle. Edilus est médecin, grec d'origine, il a un fils prénommé Alexandros. Et aujourd'hui, en pleines Lupercales , Edilus vient consulter son patient Marcus Cornelius Florens, surnommé L'orateur, le plus grand avocat de Rome. Car Edilus, fort de sa Patria Potestas , souhaite déshériter son fils - ce qui ne pose aucun problème, contrairement à la France où la réserve héréditaire serait protégée pour le rejeton -, et réfléchit aussi à le tuer - ce qui, dans la loi romaine, n'est pas aussi clair que ça a parfois été dit. Voilà pourquoi Edilus a besoin, sur la faisabilité de la chose, d'un avis d'expert, celui de l'hypocondriaque Marcus. Mais Marcus qui, une fois encore, se voit mourant, envoie balader son interlocuteur. Veuf, en deuil non seulement de sa femme mais  aussi de ses deux fils, l'homme n'a pour compagnons proches que deux esclaves, le jeune Antoninus et

Papillons de nuit - Jane Hennigan


Pas déplaisant à lire mais loin d'être génial, Papillons de nuit, de Jane Hennigan, décrit un monde duquel la plupart des hommes ont disparu, éradiqués par un micro-organisme foudroyant. Dans cette société de femmes enfin débarrassées d'un patriarcat qui a brulé ses derniers feux au moment de l'épidémie, des mécanismes inversés de domination sont à l'oeuvre au bénéfice des anciennes dominées. Jusqu'à quand ?


Je ne peux en dire plus car ma chronique sera dans le Bifrost n° 113, et elle ne reviendra ici qu’un an après la sortie de la revue (c’est à dire, pfff…).

Je peux au moins donner le résumé de la couv’ car celui-ci est disponible partout :

Partout sur la Terre, les hommes meurent dans leur sommeil ou se transforment en tueurs sanguinaires. Le monde tel que nous le connaissons prend fin, tout comme l'espoir qui animait jusque-là l'humanité. Cependant, une certaine forme de société persiste et s'adapte. Bien des années plus tard, rares sont ceux qui se rappellent la vie d'avant. Mary, elle, n'a pas oublié. Hantée par les souvenirs de sa famille, de la joie qu'elle a jadis connue, elle n'a d'autre choix que de se conformer à son rôle d'aidante au sein d'un institut pour hommes. Lorsque l'occasion se présente, elle doit toutefois prendre une décision difficile. Va-t-elle s'accrocher au seul vestige du passé qui lui reste ou tout risquer au nom de l'égalité ?

Voila. Rien de plus. Sinon voici ce qui m'attend :



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