Making History - KJ Parker

Voltaire l’écrivit justement : « Le premier qui fut roi fut un soldat heureux » . Imagine donc, lecteur, un royaume, Aelia, gouverné par un tyran qui en aurait pris récemment le contrôle par la force. Le Premier Citoyen Gyges (nom d’emprunt qui, en Aelien, signifie Resplendissant) n’était encore il y a peu qu’un capitaine mercenaire (un peu comme le Mâtho de Salammbô) . Il gouverne maintenant par la force et la peur un royaume dont il n’était naguère que le condottiere. Et le Premier Citoyen a de grands projets. Qui impliquent notamment de déclarer la guerre à ses voisins. Mais pour cela, il a besoin d’un prétexte, et d’un narratif à vendre à sa population pour lui faire accepter les levées en masse, les réquisitions, les fils et les maris tombant au champ d’honneur (les « nazis » d’Ukraine ont joué ce rôle de justification récemment, hélas) . Pour cela, il a besoin d’un tort à redresser, si possible exhumé des brumes incertaines du temps (un peu comme les nationali...

Papillons de nuit - Jane Hennigan


Pas déplaisant à lire mais loin d'être génial, Papillons de nuit, de Jane Hennigan, décrit un monde duquel la plupart des hommes ont disparu, éradiqués par un micro-organisme foudroyant. Dans cette société de femmes enfin débarrassées d'un patriarcat qui a brulé ses derniers feux au moment de l'épidémie, des mécanismes inversés de domination sont à l'oeuvre au bénéfice des anciennes dominées. Jusqu'à quand ?


Je ne peux en dire plus car ma chronique sera dans le Bifrost n° 113, et elle ne reviendra ici qu’un an après la sortie de la revue (c’est à dire, pfff…).

Je peux au moins donner le résumé de la couv’ car celui-ci est disponible partout :

Partout sur la Terre, les hommes meurent dans leur sommeil ou se transforment en tueurs sanguinaires. Le monde tel que nous le connaissons prend fin, tout comme l'espoir qui animait jusque-là l'humanité. Cependant, une certaine forme de société persiste et s'adapte. Bien des années plus tard, rares sont ceux qui se rappellent la vie d'avant. Mary, elle, n'a pas oublié. Hantée par les souvenirs de sa famille, de la joie qu'elle a jadis connue, elle n'a d'autre choix que de se conformer à son rôle d'aidante au sein d'un institut pour hommes. Lorsque l'occasion se présente, elle doit toutefois prendre une décision difficile. Va-t-elle s'accrocher au seul vestige du passé qui lui reste ou tout risquer au nom de l'égalité ?

Voila. Rien de plus. Sinon voici ce qui m'attend :



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