Le Monde et vice versa - James Morrow

James Morrow est un auteur américain de romans aussi caustiques qu'irrévérencieux . Après son drolatique Lazare attend , il revient, encore Au Diable Vauvert, avec Le monde et vice versa , traduit par Sara Doke. Ici et maintenant, sans doute. La planète qu'habite Eamon Keen est la nôtre, avec ses inégalités et son réchauffement climatique. Eamon fut longtemps porte-plume pour des politiques de tous bords. Un exemple de ses œuvres : « il travailla à rendre le jeune sénateur d'Ohio, un républicain intelligent et cultivé nommé Dudley Prong, suffisamment rustre et bibliophobe pour être réélu à une large majorité » . Finalement, dégoûté de n'être qu'un mercenaire sans idéologie comme son père avant lui, Keen lâcha tout. Il tente depuis d'écrire un roman de fantasy épistémologique (de la fantasy qui se la pète, comme on en voit hélas tant) et à son grand dépit n'arrive à convaincre aucun éditeur de publier un texte sans doute aussi chiant que pompeux. Un soir de ...

Bloodchild : Octavia Butler dans Bifrost 108


Dans le Bifrost 108, sous une couverture puissante de Guillaume Sorel, il y a, outre toutes les rubriques habituelles qui font du magazine un rendez-vous incontournable, un grand Dossier Octavia Butler, ainsi qu'Enfants de Sang, une nouvelle multiprimée jamais traduite en français que Pierre-Paul Durastanti s'était donné pour mission de faire connaitre aux lecteurs VF. C'est chose faite, dans une traduction de Michelle Charrier.

Je parlais brièvement de ce texte, que je tiens pour l'un des plus puissant que j'ai lus, il y a dix ans déjà. Je déconseille de lire plus que ce que contient ma chro de l'époque avant de commencer la nouvelle.


Encore bravo au Bélial et à PPD pour avoir rendu disponible Enfants de Sang.

Sans oublier Marion Mazauric (interviewée dans le mag) pour tout ce qu'elle a fait jusqu'ici pour la dame.

L'avis de Feyd Rautha

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