La Cité des marches - Robert Jackson Bennett

Bulikov, la capitale du Continent. Autrefois une ville grande et puissante, le centre du monde. Aujourd’hui une ville conquise, en partie détruite. Rome après Alaric. Kind of. Dans le monde de La Cité des marches , dernier roman traduit en français de Robert Jackson Bennett et premier volume de le trilogie des Cités divines , il y a le Continent et le reste – ce centre-périphérie théorisé au XIV siècle par le grand historien arabe Ibn Khaldoun . Et, comme dans l’analyse de ce dernier, la périphérie a fini par conquérir le centre, en l’occurrence le Continent ; rien d’étonnant, ce n’est qu’à la périphérie que résident la force et la détermination nécessaires à la guerre. Concrètement, c’est une révolte conduite avec succès il y a plusieurs décennies par le Kaj qui a abattu l’empire continental et ses dieux. La chute des uns entrainant celle de l'autre. Car tu dois le savoir, lecteur, le pouvoir sans égal du Continent était le fruit des « miracles » de ses six dieux, incarnés dans le

Bloodchild : Octavia Butler dans Bifrost 108


Dans le Bifrost 108, sous une couverture puissante de Guillaume Sorel, il y a, outre toutes les rubriques habituelles qui font du magazine un rendez-vous incontournable, un grand Dossier Octavia Butler, ainsi qu'Enfants de Sang, une nouvelle multiprimée jamais traduite en français que Pierre-Paul Durastanti s'était donné pour mission de faire connaitre aux lecteurs VF. C'est chose faite, dans une traduction de Michelle Charrier.

Je parlais brièvement de ce texte, que je tiens pour l'un des plus puissant que j'ai lus, il y a dix ans déjà. Je déconseille de lire plus que ce que contient ma chro de l'époque avant de commencer la nouvelle.


Encore bravo au Bélial et à PPD pour avoir rendu disponible Enfants de Sang.

Sans oublier Marion Mazauric (interviewée dans le mag) pour tout ce qu'elle a fait jusqu'ici pour la dame.

L'avis de Feyd Rautha

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