Horizons obliques - Richard Blake

Sortie demain de Horizons obliques , un one-shot SF de Richard Blake. Il y a des années que Jacob et Elena Armlen se sont perdus dans une dimension parallèle qu'ils tentaient de cartographier. Depuis aussi longtemps Adley, leur fille, veut les retrouver. Après un long entrainement elle part donc en quête de parents depuis trop longtemps absents, à travers des mondes incroyables, avec l'aide de ses grands-parents, d'un impressionnant appareillage technologique de voyage transdimensionnel, de ses dons de prescience, et d'un robot humanoïde nommé Staden. Si le scénario, plutôt contemplatif, pourra désarçonner certains lecteurs, on ne peut qu'être impressionné par la beauté envoutante des planches réalisées intégralement par un auteur qui est peintre avant d'être bédéaste (et dont c'est le premier album) . Dès la première page représentant un rêve d'Adley portant un ours polaire sur son dos on est saisi par le style et la qualité graphique de l'album. L&

L'Obscur - Philippe Testa


"L'Obscur" est un roman d'effondrement de Philippe Testa.
On y voit une société fille de la nôtre s'effondrer du fait même de sa complexité. On y voit des humains revenir par force à une vie moins déconnectée de leur matérialité organique. C'est bien fait. C'est à lire imho.

Je ne peux en dire plus car ma chronique sera dans le Bifrost n° 100, et elle ne reviendra ici qu’un an après la sortie de la revue (c’est à dire, pfff…).
Je peux au moins donner le résumé de la couv’ car celui-ci est disponible partout :

"Des années durant, j'ai connu une sorte d'absence éveillée, les aubes disparaissant sans laisser de traces, au milieu de personnes qui semblaient n'être que des copies conformes d'un modèle disparu. A présent que nous avons presque cessé d'exister, je me rends compte à quel point j'ai eu de la peine à me sentir en vie."
Un monde en ébullition. Partout en Europe, des pannes d'électricité de plus en plus fréquentes alarment les populations. Privés pendant quelques heures de la lumière et des commodités technologiques, les humains s'enfoncent dans une lente détresse. Alors que les derniers fusibles de l'ordre social vacillent, l'obscurité gagne du terrain et révèle par contraste ce qu'une société de la compétition cannibale produit de plus saillant.
Dans L'Obscur, l'histoire locale et l'histoire globale s'entrelacent dans le regard impuissant du narrateur, manifestement atteint d'un trouble du spectre autistique.

Voila. Rien de plus. Sinon voici ce qui m'attend :


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