Daredevil Redemption - Hine - Gaydos

Redemption, Alabama. Un enfant du coin est retrouvé tué et mutilé. Après une enquête expéditive le shérif et ses hommes mettent la main sur trois suspects qui font des coupables idéals. Deux garçons et une fille du coin, se disant satanistes tous les trois. Dans le contexte explosif de la mort d’un enfant dans une petite communauté l’affaire est pliée, c’est la chaise électrique qui attend les trois jeunes en dépit de leurs protestations d’innocence. Cette affaire désespérée, pourtant, c’est le brillant Matt Murdoch, plus connu sous le nom de Daredevil, qui la prend en charge en défense de l’accusé principal, sur l’insistance d’une mère sure de l’innocence de son fils. En terrain hostile, l’avocat new-yorkais mettra toute son énergie à disculper son client et à découvrir le vrai coupable. Car, dans une ville où le fanatisme religieux règne et où de sombres secrets obscurcissent la vue, seul l'aveugle qu'il est peut espérer y voir clair. Daredevil Redemption est un one-shot réé

Impossible Dreams - Tim Pratt in Bifrost 96


Dans le Bifrost 96, outre le volumineux dossier Wiliam Gibson, les rubriques habituelles, les nouvelles, un extrait de la nouvelle traduction de Neuromancien par Laurent Queyssi, sans oublier un édito à la hache autant que bien senti d'Olivier 'The Boss' Girard, on trouve aussi une petite merveille qu'il aurait fallu conserver peut-être pour le numéro qui enjambe la Saint-Valentin.

"Impossible Dreams" est une courte nouvelle de Tim Pratt, publiée d'abord dans Asimov's Science-fiction en 2006, qui obtint le Hugo de la meilleure nouvelle en 2007.

Dans un ambiance assumée à la Twilight Zone, Pratt raconte l'histoire de Pete, cinéphile passionné qui découvre par hasard un vidéoclub venu d'une autre dimension. Une dimension dans laquelle l'histoire du cinéma est différente, dans laquelle les films qui ont seulement failli se faire ici l'ont là-bas été, ou dans laquelle les montages studio foireux n'ont pas défiguré l’œuvre des grands réalisateurs. Pour Pete, une caverne d'Ali Baba, tenue par la charmante Ally.
Alors qu'il croit pouvoir réaliser son rêve de voir ces fameux films – tous – les problèmes s’enchaînent, comme si toutes les lois de Murphy de l'univers se liguaient contre lui. Cerise sur le gâteau, le vidéoclub n'est pas là pour longtemps. Les films, et Ally, vont finir par partir.

Très joli texte, ambiance Twilight Zone, optimisme fifties, "Impossible Dreams" est une perle à lire. Dans la dimension d'Ally, Billy Wilder aurait pu la tourner. C'est, ici et chez nous, l’Israélien Shir Comay qui en a fait un court métrage primé au Icon Festival en 2011. On clique ici pour le trailer et le court en entier est ci-dessous.


Impossible Dreams, Tim Pratt

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