Ascension - Martin MacInnes

Une purge !!! Je ne peux en dire plus car ma chronique sera dans le Bifrost n° 117, et elle ne reviendra ici qu’un an après la sortie de la revue (c’est à dire, pfff…). Je peux au moins donner le résumé de la couv’ car celui-ci est disponible partout : Leigh a toujours été attirée par la mer. Dans son enfance, à Rotterdam, elle plongeait dans les eaux de la mer du Nord pour échapper à une vie de famille malheureuse et à un père instable. Adulte, elle décide de se consacrer à la biologie marine et d’arpenter le globe pour étudier des organismes anciens. Après la découverte d’une fosse en plein océan Atlantique, Leigh se joint à une équipe de recherche dans l’espoir d’y détecter la trace des premières formes de vie terrestre, mais ce quelle trouve remet en question tout ce que nous croyons savoir sur nos origines.    Ses recherches la conduisent bientôt dans le désert de Mojave, au sein d’une nouvelle agence spatiale d’une ambition sans précédent. Toujours plus impliquée dans

La glace et le sel - Zarate - Détumescent


4ème de couv (que je ne donne jamais d'habitude mais là, je manque trop d'idées) :
Le Déméter entre dans le port de Whitby en pleine tempête. À bord du navire sans équipage, le capitaine gît, sans vie, attaché au gouvernail tandis que, dans la cale, dorment de mystérieuses caisses pleines de terre. C’est ainsi que Dracula, dans le roman de Bram Stoker, arrive à Londres.
À partir des quelques lignes retrouvées dans la poche du capitaine, José Luis Zárate reconstruit la tragédie de la traversée.
La brûlure du soleil, la morsure du sel, la promiscuité exacerbent les sensations. Le capitaine, rongé de désir, rêve de goûter à la peau et au corps de ses hommes. Le vampire boit leur sang, mais le désir est une soif que rien n’étanche. Du pont à la cale, des appétits refoulés à la jouissance sans entraves, José Luis Zárate revisite brillamment la figure du vampire, cette insatiable machine désirante.

On sait (ou pas) que Dracula est l'un des romans et l'un des personnages qui m'ont le plus bouleversé.
Il suffit de taper le mot Dracula dans le moteur de recherche du blog. Et il y manque bien sûr tout ce qui a été lu ou vu avant.

Alors, j'étais impatient d'embarquer enfin à bord du Demeter pour y assister au tragique voyage de Varna à Whitby, de l'Europe archaïque au monde moderne, des enfants de la nuit à Mina et Lucy.

Je m'attendais à tout sauf à ce que le roman se focalise sur les délires érotiques d'un capitaine homosexuel aussi priapique que frustré.

Qu'est-ce qu'Actes Sud et Dracula sont-ils allés faire dans cette galère ? J'ai beau chercher, je ne trouve pas.

On me dira 'Eros et Thanatos'. Non. Ils ont bon dos Eros et Thanatos. Ils sont autrement plus délicatement suggérés et entremêlés dans le roman de Bram Stoker.

En dépit de sa jolie écriture, la délicatesse c'est ce qui manque à Zarate, au contraire de l'obsession. Rappelons quand même que c'est lui qui écrivit Petits Chaperons, que je n'ai pas le plaisir d'avoir lu mais dont le résumé dit assez : « Recueil de micro-nouvelles dans lesquelles le petit chaperon rouge et le loup explorent une facette inédite de leur relation, mais la mère-grand n'est pas en reste ! »

La glace et le sel, Jose Luis Zarate

Commentaires

Sans appel ! Dommage l'idée de départ était séduisante.
Gromovar a dit…
L'idée, oui.