Cullen Bunn - Bones of our stars, Blood of our world

Scénariste de comics et romancier, ce n'est apparemment pas le même set de compétences. C'est la conclusion qu'on doit tirer de la lecture de Bones of our stars, Blood of our world , le premier roman du scénariste Cullen Bunn . Là où un comic peut se permettre d'être frénétique, ici trop de personnages se succèdent trop vite dans une histoire convenue qui ne parvient même pas à être gore alors que c'est cette direction qu'elle vise. Ajoutons-y, pour faire bonne mesure, une écriture sans éclat, une enfilade de narrations à la troisième personne qui empêche tout investissement émotionnel, et l'éternelle petite ville insulaire en décrépitude dans laquelle on s'emmerde grave. Nihil novi sub sole , ça a été déjà fait, et beaucoup mieux. Passe ton chemin, lecteur !

L'homme qui mit fin à l'Histoire - Ken Liu


Génant d'être dithyrambique sur un texte publié par l'éditeur de la revue dans laquelle j'écris. Mais là, je dois me forcer. Disons que c'est pour du Ken Liu et que ceci explique cela.
"L'homme qui mit fin à l'Histoire" est une novella de l'immense Ken Liu qui contient tant d'idées qu'il a sûrement dû les y faire entrer au chausse-pieds. C'est aussi un monument aux centaines de milliers de victimes oubliées de l'unité 731. Rien que pour ça...c'est à lire.

Je ne peux en dire plus car ma chronique sera dans le Bifrost n° 84, et elle ne reviendra ici qu’un an après la sortie de la revue (c’est à dire, pfff…).

Je peux au moins donner le résumé de la couv’ car celui-ci est disponible partout :

Futur proche.
Deux scientifiques mettent au point un procédé révolutionnaire permettant de retourner dans le passé. Une seule et unique fois par période visitée, pour une seule et unique personne, et sans aucune possibilité pour l'observateur d'interférer avec l'objet de son observation. Une révolution qui promet la vérité sur les périodes les plus obscures de l'histoire humaine. Plus de mensonges. Plus de secrets d'État.
Créée en 1932 sous mandat impérial japonais, dirigée par le général Shiro Ishii, l'Unité 731 se livra à l'expérimentation humaine à grande échelle dans la province chinoise du Mandchoukouo, entre 1936 et 1945, provoquant la mort de près d'un demi-million de personnes… L'Unité 731, à peine reconnue par le gouvernement japonais en 2002, passée sous silence par les forces d'occupation américaines pendant des années, est la première cible de cette invention révolutionnaire. La vérité à tout prix. Quitte à mettre fin à l'Histoire.


Voila. Rien de plus. Sinon voici ce qui m'attend :

Commentaires

Lune a dit…
J'ai cru que je t'avais oublié mais en fait non :p
Sinon superbe, oui difficile mais superbe.
Gromovar a dit…
Tu ne pourrais pas m'oublier même si tu le voulais ;)