La Légion des souvenirs - James SA Corey

Juste quelques mots sur un recueil de nouvelles qui pourrait intéresser les fans de The Expanse (pour les autres l'intérêt est moins net même si les textes sont tous suffisamment clairs pour être lisibles par quelqu'un qui ne connaîtrait pas la série-fleuve de James SA Corey) . La Légion des souvenirs est un recueil de huit nouvelles et novellas, sept déjà publiées et une inédite. Ces textes servent à approfondir des moments de la série The Expanse , à faire transition entre deux épisodes de celle-ci ou à donner un autre point de vue resté inédit dans les romans. La Légion des souvenirs  rassemble les textes suivants : Sous la poussée , une émouvante nouvelle partiellement en flash-back qui relate l’invention du Epstien Drive, le moteur révolutionnaire qui a permis la colonisation du système solaire et donc la naissance du cadre dans lequel se déroulent les romans. Le boucher de la station Anderson raconte comment et pourquoi Fred Johnson intégra l'OPA après les événemen

Le concile des arbres - Une belle idiote


"Le concile des arbres" est un album de BD one-shot situé dans un XIXème siècle alternatif, mâtiné de fantastique.

Casimir Dupré et Artémis D'harcourt sont deux enquêteurs du Ministère public des affaires privées, familiers du paranormal. Ils sont contactés par le ministre qui leur demande de tirer au clair une étrange affaire de possession probable et de disparitions certaines à l'Hôpital royal pour femmes et enfants. Ils y découvriront un personnel étrange, des enfants visiblement manipulés, et s'engageront avec énergie dans la résolution d'un mystère qui prend ses racines dans un très lointain passé.

Ca sentait bon. Mais non. "Le concile des arbres" est une énorme déception.

En quelques mots, pour ne pas y passer trois jours, l'intrigue est trop simple, trop linéaire, trop facilement prise en main par les deux héros de l"histoire.
Les personnages, principaux comme secondaires, manquent de développement. On ne les approche jamais, leurs motivations sont inconnues, leur relation paraissent factices.
Plus grave, "l'humour" dont l'album est imprégné dégrade fortement l'histoire. A moins d'être très jeune ou légèrement idiot, difficile d'adhérer à des dialogues dans lesquels des entités anciennes et puissantes parlent comme des charretiers ou d’accrocher aux petites blagounettes qui émaillent le récit.
Quant au ping-pong verbal teinté de séduction décalée entre les deux héros, Clair de Lune l'avait déjà fait il y a trente ans. Nihil novi sub sole. Ca peut être plaisant dans une série (pour ceux que ce genre de gimmick amusent), ça n'a guère d’intérêt dans un one-shot où ça n'aura pas le temps de se déployer.

Dommage ! D'autant plus que c'est très joliment dessiné et qu'on aurait adoré avoir une bonne histoire dans ces très beaux décors.

Une fois encore, j'ai l'occasion de me demander ce que valent les "critiques" de certains sites BD qui se comportent plus souvent comme des officines de communication que comme des prescripteurs impartiaux.

Le concile des arbres, Boisserie, Bara

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