Mariana Enriquez - Un lieu ensoleillé pour personnes sombres

Des voix magnétiques, pour la plupart féminines, nous racontent le mal qui rôde partout et les monstres qui surgissent au beau milieu de l’ordinaire. L’une semble tant bien que mal tenir à distance les esprits errant dans son quartier bordé de bidonvilles. L’autre voit son visage s’effacer inexorablement, comme celui de sa mère avant elle. Certaines, qu’on a assassinées, reviennent hanter les lieux et les personnes qui les ont torturées. D’autres, maudites, se métamorphosent en oiseaux. Les légendes urbaines côtoient le folklore local et la superstition dans ces douze nouvelles bouleversantes et brillamment composées, qui, de cauchemars en apparitions, nous surprennent par leur lyrisme nostalgique et leur beauté noire, selon un art savant qui permet à Mariana Enriquez de porter, une fois de plus, l’horreur aux plus hauts niveaux littéraires. Un lieu ensoleillé pour personnes sombres , le dernier recueil de nouvelles de Mariana Enriquez, sort en VF aux Editions du Sous-Sol dans une trad...

Ni sex ni violence : passer au large

The Exploited, ce groupe punk pour lequel j'ai une tendresse particulière, a une chanson vraiment pas fameuse intitulée Sex and Violence. En voici les paroles :

Sex and Violence. Sex and Violence
Sex and Violence. Sex and Violence
Sex and Violence. Sex and Violence
Sex and Violence. Sex and Violence

Sex and Violence. Sex and Violence
Sex and Violence. Sex and Violence
Sex and Violence. Sex and Violence
Sex and Violence. Sex and Violence

Sex...Ha Ha Ha! (Sex and Violence)
Sex!! I love sex I love all them sex all them sex
Sex! Ha Ha!!

Sex and Violence. Sex and Violence
Sex and Violence. Sex and Violence
Sex and Violence. Sex and Violence
Sex and Violence. Sex and Violence


Glénat publie un album réunissant 5 comics de Jimmy Palmiotti, Justin Gray, et quelques dessinateurs, intitulé "Sex and Violence", dont je vous laisse deviner le thème. Et bien ce n'est pas meilleur.

5 histoires courtes et guère passionantes, la seule qui émeut un peu par la solitude qu'elle suggère est celle qui est dessinée comme un cartoon érotique pour jeunes garçons pubères avides de scènes lesbiennes, c'est dire !


Je copie ci-dessous la 4ème au cas où ça intéresserait quelqu'un (un petit frère voulant voir des filles nues pour fêter sa moustache toute neuve par exemple) :

Avec "Sex and Violence", plongez dans un torrent de stupre et de fougue à travers cinq histoires indépendantes mais partageant des thèmes communs (stupre et fougue !!! ça va être bien).

Au menu : la quête de vengeance d'un grand-père à travers la communauté du porno à Portland Oregon ; la fascination obsessionnelle d'une femme-flic de la police de New York pour un couple lesbien ; une rivalité malsaine entre une mère et sa fille aussi séduisantes l'une que l'autre ; l'histoire d'une unité spéciale de l'Armée rouge pendant la seconde guerre mondiale ; et le bilan d'un assassin sur les choix violents et meurtriers qu'il a fait dans sa jeunesse et qui ont changé sa vie pour toujours (pourquoi pas ?).

Et c'est là que ça devient drôle :

Fin de la 4ème : cinq visions de ces thèmes, sexe et violence, qui fascinent et dérangent l'humanité depuis toujours, pour un ouvrage sans concessions à réserver à un public averti.

Ben ma foi, ils n'ont pas du voir grand chose dans leur vie chez Glénat. Du sexe peu sexuel, de la violence peu violente, des histoires brèves, linéaires, prévisibles, des graphismes entre le peu engageant et l'imposible à assumer décemment, rien ne sauve ce navrant ouvrage du naufrage ni son lecteur d'un profond ennui. Un comble pour un album qui promettait Sexe et Violence. Je m'en vais relire Justine ou les Malheurs de la Vertu.

Sex and Violence, Palmiotti, Gray, and all.

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