Sibérie, 2030. Le monde continue de voir son environnement se dégrader, entre sixième extinction, mégafeux et montée catastrophique du niveau des mers. La mise à jour du cadavre d’une adolescente néandertalienne dans le permafrost sibérien en dégel exhume aussi un virus antédiluvien qui se propage au sein de toute l’espèce humaine et y entraîne une pandémie de proportion cataclysmique, l’équivalent d’une peste noire au niveau mondial. Une « peste » boostée par la rapidité des transports dans un monde que cette rapidité même et ses sources carbonées sont en train de détruire ; une maladie terrifiante qui ramène les cellules des organes touchés à leur état totipotent puis déclenche une nouvelle « embryogenèse » défectueuse, transformant des cœurs en foie, des foies en poumons, etc. Parfois même ils deviennent étrangement luminescents. L’humanité n’aura finalement peut-être pas à attendre l’effondrement climatique pour connaître la décimation, les effets d’un archéovirus meurtrier suffiro
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