Cullen Bunn - Bones of our stars, Blood of our world

Scénariste de comics et romancier, ce n'est apparemment pas le même set de compétences. C'est la conclusion qu'on doit tirer de la lecture de Bones of our stars, Blood of our world , le premier roman du scénariste Cullen Bunn . Là où un comic peut se permettre d'être frénétique, ici trop de personnages se succèdent trop vite dans une histoire convenue qui ne parvient même pas à être gore alors que c'est cette direction qu'elle vise. Ajoutons-y, pour faire bonne mesure, une écriture sans éclat, une enfilade de narrations à la troisième personne qui empêche tout investissement émotionnel, et l'éternelle petite ville insulaire en décrépitude dans laquelle on s'emmerde grave. Nihil novi sub sole , ça a été déjà fait, et beaucoup mieux. Passe ton chemin, lecteur !

Terminus radieux - Antoine Volodine


"Terminus radieux" d'Antoine Volodine, c'est comme Jusqu'au bout du monde de Wim Wenders. Long, peut-être un poil trop, mais toujours très beau et passionnant.
On y voit une centenaire lire, dans son présent qui déchante, ces journaux du passé qui annonçaient des lendemains qui chantent. Tout est là.

Je ne peux en dire plus car ma chronique sera dans le Bifrost n° 77, et elle ne reviendra ici qu’un an après la sortie de la revue (c’est à dire, pfff…).

Je peux au moins donner le résumé de la couv’ car celui-ci est disponible partout :

Des siècles après la fin de l'Homme Rouge, des morts-vivants, des princesses et des corbeaux s'obstinent à poursuivre le rêve soviétique.

Voila. Rien de plus. Sinon voici ce qui m'attend :


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