Catriona Ward - La dernière maison avant les bois

Si La dernière maison avant les bois n'est pas à proprement parler un roman d'Imaginaire, il n'en est pas moins un ouvrage aussi intrigant que passionnant à lire et dont la fin, point faible souvent de ce type de livre à mystère, ne décevra pas. Ca fait déjà beaucoup de points positifs. Je ne peux en dire plus car ma chronique sera dans le Bifrost n° 110, et elle ne reviendra ici qu’un an après la sortie de la revue (c’est à dire, pfff…). Je peux au moins donner le résumé de la couv’ car celui-ci est disponible partout : Dans l’impasse de Needless Street se dresse une maison isolée et solitaire, à l’image de son propriétaire, Ted Bannerman, un étrange personnage. Dee, qui vient d’emménager dans la maison voisine, est persuadée qu’un terrible secret pèse sur les lieux. Ted aurait-il un lien avec cette disparition d’enfant survenue onze ans plus tôt dans les environs ? Que se passe-t-il vraiment derrière la porte de la dernière maison avant les bois ? Voila.

De rats en serpents


Sortie du tome 2, sobrement intitulé "Muryd", de l’adaptation en BD des Fables de l’Humpur, de Bordage.

Le cadre est posé dans ma première chronique.

L’aventure continue. Véhir, le grogne en fuite, et Tia, la hurle rebelle, continuent leur dangereux périple vers le légendaire Grand Centre, havre des mythiques « Dieux Humains ». En chemin, ils s’adjoignent le ronge Ruogno, une bien peu fiable créature et, après avoir échappé à un esclavage probable, finissent par rejoindre une caravane en partance pour les terres des Siffles. Forgés par l'aventure, des sentiments interdits naissent entre Véhir et Tia. Mais l'affichage de leur rapprochement brise un tabou religieux et manque de provoquer leur assassinat par les caravaniers scandalisés. Sauvés à l’ultime moment, ils poursuivent seuls et entrent enfin, après le peu sûr pays des Ronges, dans l'inquiétante contrée des Siffles.

Pendant ce temps, sur les traces des fuyards, H’Wil, chef violent d’une bande de Hurles, et à qui Tia avait été promise par son père, les poursuit sans relâche, motivé par les maléfiques Groaz qui semblent avoir un projet à long terme, impliquant Tia et H'Wil, connu d’eux seuls mais dont on peut supposer qu’il n’amènera rien de bon.

Le tome s’arrête là. On y a vu grande aventure, nouvelles terres et nouvelles races. A suivre.

L’histoire est toujours bonne - entre longue fable et conte philosophique, l’adaptation toujours réussie. Le dessin garde la qualité qui était la sienne dans le tome précédent. Je regrette seulement la colorisation de Richard, moins vibrante que celle de Vincent.

Les Fables de l’Humpur t2, Muryd, Bordage, Roman, Richard

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