Outlaw Planet - MR Carey

Tu te rappelles peut-être, lecteur, que j’avais beaucoup aimé le cycle du Pandominion de MR Carey. Multivers, guerre multiverselle, IA et humanoïdes divers, il y avait de tout dans ce cycle qui se terminait par une monstrueuse conflagration. MR Carey revient aujourd’hui au multivers avec Outlaw Planet . Est-ce pour le meilleur ? Pas sûr (en dépit des quelques bonnes reviews) . Outlaw Planet est l’histoire de Dog Bitch Bess, une hors la loi sur un monde qui rappelle furieusement celui de la Guerre de Sécession, avec « Sudistes », « Nordistes », « Indiens ». C’est aussi l’histoire de son arme, Wakeful Slim, un blaster IA aux nombreuses possibilités. C’est enfin celle du Engine Everlasting et des 23, un mythe indigène lié à un groupe perdu appelé les Précurseurs qui a laissé au monde d’immenses tours dont aucun autochtone ne connaît la fonction. Outlaw Planet est un récit qui se déploie sur deux fils, l’un sensiblement plus long que l’autre. Le premier fil ...

Le pacte de Poe


Suite du western fantastique Promise dont le tome 1 était chroniqué ici.

Les promesses narratives du premier tome commencent à se réaliser. De plus en plus inquiétant, le maléfique pasteur Laughton intrigue pour prendre la petite ville de Promise, si loin de Dieu et des hommes, sous sa coupe exclusive. La ville certes, mais aussi la malheureuse veuve, Margot,  à qui il réserve un destin particulier qu’on préfère ne pas imaginer. Elle serait l’Elue. Quelle chance !

Trompant, mentant, brutalisant, Laughton charme la population, la séduit comme un serpent, n’hésite pas à écarter ceux qui le gênent. Il s’insinue progressivement dans l’intimité de Margot et lui inspire une confiance imméritée.

Ne reste vraiment face à lui que Rachel, la fille de Margot, une petite fille solitaire, avide de lecture, à l’imagination débordante, qui serait impuissante face à un tel mal si elle ne bénéficiait pas d’une aide que nous qualifierons de surnaturelle. Pourra-t-elle venger son père et/ou sauver sa mère ? C’est tout l’enjeu de la chose. La tâche sera rude tant l’opposition est redoutable. Et qu'en sera-t-il de la ville ?

L’histoire est toujours captivante, aussi rythmée que révoltante. Les dessins d’un Idaho sous la neige, et de la ville de Promise qui y est blottie mais surtout terriblement isolée, sont encore de fort belle facture.
C’est donc avec plaisir et les plus grandes espérances qu’on lira cet album en attendant le conclusif tome 3. D’autant qu’on en apprend une bien bonne sur l’origine de la célébrité d’un auteur, ami des corbeaux, que nous apprécions beaucoup ici.

L’homme souffrance, Promise t2, Lamy, Mikaël

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