La Dissonance - Shaun Hamill

2019, quatre adultes qui furent jeunes et le sont moins maintenant sont invités à une commémoration dans leur ancien lycée de Clegg, une petite ville du Texas. Les vies actuelles des quatre anciens élèves, qui ne se sont pas revus depuis des années (et auquel s'ajoutera un cinquième protagoniste involontaire, Owen, encore adolescent) , illustrent, hélas pour eux, diverses formes de l'échec professionnel, sentimental et social. On comprend vite qu'une partie de l'explication à ces vies insatisfaisantes se trouve dans des événements tragiques survenus à la fin des années 90 alors que les « héros » (ce n'est pas le mot juste) du roman était encore scolarisés au lycée de Clegg. Et que de vieilles histoires sont encore à régler. La Dissonance est le second roman de Shaun Hamill qui avait offert au lectorat le très réussi Une Cosmologie de monstres . C'est une friandise pour nostalgiques de bike stories des 80's (même si ici, âge aidant, c'est en voiture qu...

Mutante Schweine


"Uncanny Avengers", de Remender et Cassaday, fait suite aux évènements de Avengers vs X-Men, mais pas comme dans All new X-Men. Marvel et sa gestion des séries…

Immédiatement après la fin de la crise AvX, Captain America décide de créer une unité conjointe humains/mutants au sein des Vengeurs. Il en offre la direction à Havok, le frère présentable de Cyclope. Le groupe comprendra aussi Wanda Maximoff, Rogue, Thor, et, semble-t-il, Wolverine, rejoints ensuite par la Guèpe, Feu du soleil, et Wonderman. Le but de la manœuvre est de montrer aux humains que les mutants peuvent prendre leurs responsabilités dans la sécurité globale aux côtés de héros strictement humains.

Malheureusement, Crane Rouge, sorti d’on ne sait où, choisit ce moment pour déclencher une opération de grande envergure dans le but d’éradiquer la race mutante et d’instaurer un nouveau Reich aux USA.

La qualité de ce run est très moyenne pour le moment. Verbeux, parfois difficilement crédible, le récit, malgré le niveau très élevé des enjeux, donne l’impression d’être bâti comme ces épisodes de X-Or dans lesquels l’avenir de la planète entière se jouait sur un terrain vague.
Aucune des personnalités présentes ne se détache ni n’engendre la sympathie à l’issue de ce tome 1. Il n’y a finalement que Crane Rouge, en dépit de sbires au ridicule consommé, qui émerge, avec un discours de haine efficacement calqué sur ceux que proféraient ses maitres nazis, se permettant même de citer, pour s’en féliciter, Edmund Burke et son "Pour que le mal triomphe, il suffit que les hommes de biens ne fassent rien.". Je sais bien qu’une bonne histoire a besoin d’un méchant de qualité, mais quand il est la seule personne intéressante du casting, c’est inquiétant.

On pourra voir si ça s’améliore par la suite mais ce n’est pas une priorité.

Uncanny Avengers t1, The red shadow, Remender, Cassaday

Commentaires

Xapur a dit…
Yep, déçu aussi par ces débuts.
Gromovar a dit…
En pause pour l'instant en ce qui me concerne.
Elessar a dit…
C'est a partir de la suite que ça devient passionnant. Ce premier arc est effectivement très moyen...
La suite vaut le détour !
Gromovar a dit…
Je verrai quand j'aurai de nouveau un peu de fond.
Lurker-Above a dit…
Je renchéris sur Elessar, et j'ajoute que si tu as pu lire, par le même même scénariste(Remender donc, surtout pas Sam Humphries)Uncanny X-Force, Uncanny Avengers en est la suite directe à partir de l'épisode 5. Et là, c'est proprement jubilatoire.
Gromovar a dit…
OK. Je le note. Pour plus tard sans doute, mais c'est bien noté.
Escrocgriffe a dit…
"l’impression d’être bâti comme ces épisodes de X-Or dans lesquels l’avenir de la planète entière se jouait sur un terrain vague »

Hahaha !