La Première ou Dernière - L.L. Kloetzer

BLOG EN MODE DÉGRADÉ ON REFERA MIEUX QUAND ON POURRA MIEUX. JUSQUE LÀ, LECTEUR, POUR ENCORE QUELQUES MOMENTS, IL TE FAUDRA ACCEPTER DE ME FAIRE CONFIANCE SUR JUSTE DEUX OU TROIS LIGNES. Sortie très prochaine de La Première ou Dernière , suite du succulent Noon du soleil noir de L.L. Kloetzer. Lis, lecteur, ma chronique précédente et tu sauras quel univers est pastiché avec brio par le duo Kloetzer.   Dans le cas improbable où tu n'aurais lu ni le premier opus (les deux sont indépendants, mais il est dommage de s'en priver) ni ma chronique précédente, sache que c'est dans une Lankhmar qui ne dit pas son nom que se déploient les aventures de Noon, magicien extraordinaire clairement hors du monde et de ses conventions, que Meg, sa disciple, l'assiste, et que c'est Yors, son garde du corps aussi bourru que blanchi sous le harnois, qui raconte. Sache que les aventures narrées dans cet opus sont encore plus incroyables que celles rapportées dans le précédent. Sache que

Rape culture


La deuxième installation de la série « L’homme de l’année » est un bon cran en dessous de la première. Il faut dire que celle-ci avait mis la barre très haut, mais je regrette d’être encore une fois déçu par un Corbeyran qui, de plus en plus souvent, se banalise atrocement.

1431 décrit la quête de deux capitaines de Charles VII , devenus écorcheurs après la guerre, sur les traces du traitre qui livra Jeanne d’Arc à l’ost godon, en empêchant son retour dans la place-forte de Compiègne. Enquête (trop) simple, passage en revue des différents proches de la pucelle, interventions récurrentes d’un Gorge Profonde médiéval, jusqu’à un twist final capillotracté. Il manque un personnage à cette histoire qui, pourtant, est sensée nous raconter la vie de « L’homme de l’année ». Ici, celui-ci est caché, on le cherche, et il nous manque bien, comme au récit.

Néanmoins, on peut trouver une vraie qualité à cet album, c’est le dessin de Horne. Epuré, très peu encré, les planches sont une succession de très belles aquarelles, si peu polychromatiques qu’on pourrait presque les qualifier de lavis. L’architecture médiévale est superbement rendue ; châteaux, maisons à colombage, églises, s’offrent, plus vraies que nature, à l’observation. Parallèlement, la plupart du temps, les décors se fondent à l’arrière pour laisser au premier plan les personnages. Du background, et souvent de l’obscurité, surgissent en pleine vue les acteurs de l’époque. Du bien beau travail.

L’homme de l’année, t2 1431, Corbeyran, Horne, Froissard

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