JLA : Crise d'identité - Meltzer - Morales

Tu sais sans doute, lecteur, que si j'ai lu les comics Marvel passionnément pendant des années, j'ai toujours été beaucoup plus circonspects sur les productions DC. Question de goût. Ce qui ne m'empêche pas d'y jeter de temps en temps un œil (et un gros si on pense à la saga Sandman). Nouvelle preuve ici avec la lecture de Justice League : Crise d'identité . Sue Dibny, la femme de Ralph Dibny – le super-héros plus connu sous le nom d' Extensiman – a été assassinée. Pas le super-héros le plus puissant de la team, Extensiman est réserviste de la JLA. Il est aussi l'un des premiers supes DC a avoir révélé son identité secrète. Ralph et Sue forment un petit couple simple et plaisant, aimés de tous tant à la JLA que dans leur entourage normal. Pas des monstres du calibre de Superman ou Batman, pas des stars telles que Flash ou Green Lantern. Ils sont simplement un super-héros de deuxième division et sa femme, unis à la vie à la mort et fidèles à leurs amis de l

Fétide panier de crabes


"Ferals", sorti ces jours-ci chez Panini, est violent, gore, sexuel. Ce qu’on attend d’une histoire de loup-garou après tout.

Dans une très petite ville du Minnesota, un homme est atrocement tué et démembré. L’enquête est menée par le guère brillant shérif Dale Chestnutt. D’autres meurtres suivront ; Chestnutt comprendra rapidement qu’il s’est mis dans la ligne de mire du tueur, et que celui-ci n’est pas humain.

"Ferals" est clairement un comics pour public averti. Scénarisé par ce David Lapham qui avait écrit la seconde saison du « Crossed » de Ennis, Ferals va dans la même direction que le cinéma gore le plus explicite. A Cypres, l’une de ces petites communautés villageoises typiques de la part rurale et reculée des Etats-Unis, une humanité peu ragoutante vit, boit de la Bud et copule, dans un eternel présent entre boulot lo-tek, chasse en forêt, billard au saloon, et un peu de sexe quand c’est possible. L’intrusion de l’Extérieur, d’un monstre issu d’une communauté encore plus fermée et aux règles bien plus strictes, détruit la tranquillité endormie de la petite ville et oblige Chestnutt à aller au devant de son destin.
C’est régressif, guère intellectuel, mais c’est stressant, ça prend aux tripes, et c’est l’effet recherché. D’autant qu’il y a plus à cette histoire que la simple divagation solitaire d’un loup-garou et que communautés secrètes et services très secrets se mêlent à la danse.

Le dessin est réaliste, explicite comme il faut pour ce genre de récit, tout à fait satisfaisant. Il fait le boulot.

A la fin de ce premier tome, le lecteur a été convenablement distrait (de manière assez instinctive, j’en conviens), il est intrigué par un certain nombre de questions restées sans réponse sur l’identité et les secrets des groupes en conflit. Il a envie de lire la suite pour savoir ce qu’il ignore et connaître le fin mot de l’histoire.

Ferals t1, Instinct animal, Lapham, Andrade

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