Horizons obliques - Richard Blake

Sortie demain de Horizons obliques , un one-shot SF de Richard Blake. Il y a des années que Jacob et Elena Armlen se sont perdus dans une dimension parallèle qu'ils tentaient de cartographier. Depuis aussi longtemps Adley, leur fille, veut les retrouver. Après un long entrainement elle part donc en quête de parents depuis trop longtemps absents, à travers des mondes incroyables, avec l'aide de ses grands-parents, d'un impressionnant appareillage technologique de voyage transdimensionnel, de ses dons de prescience, et d'un robot humanoïde nommé Staden. Si le scénario, plutôt contemplatif, pourra désarçonner certains lecteurs, on ne peut qu'être impressionné par la beauté envoutante des planches réalisées intégralement par un auteur qui est peintre avant d'être bédéaste (et dont c'est le premier album) . Dès la première page représentant un rêve d'Adley portant un ours polaire sur son dos on est saisi par le style et la qualité graphique de l'album. L&

Si la loi m'autorisait à t'épouser, je le ferais


Tome 5 de l’adaptation comics du "Do androïds dream of electric sheep ?" Parker continue ici de reprendre le roman culte de PK Dick, mot pour mot, littéralement.

Alors que Deckard a acheté une chèvre, pour lui autant que pour sa dépressive femme, il s’interroge de plus en plus sur sa volonté de continuer son métier de Blade Runner. L’empathie de plus en plus forte qu’il ressent pour les Réplicants et la vive antipathie qu’a fait naitre chez lui la personnalité de l’impitoyable chasseur Resch n’y sont pas pour rien. Mais comment fuir quand l'entretien d'un animal coute si cher ? Car pour sa femme, engloutie dans le mercérisme, il vérifie une fois de plus qu’il n'en tirera jamais rien sur le plan relationnel, et qu'il n'est guère mieux que seul.

Avant d’aller remplir sa « dernière mission », abattre les trois derniers Nexus 6 réfugiés sur Terre, il appelle Rachel Rosen, la supplie de le rejoindre, et passe une longue nuit avec elle. Whisky, longue discussion, sexe, Rachel, tellement plus vivante que sa femme, l’éclaire un peu plus sur l’état d’androïde et, progressivement, l’amène à un point de bascule.
Jusqu’à un twist final saisissant.

Plus qu’un volume et tout sera dit. Une bien belle adaptation (même sous contrainte) pour un texte d’une grande richesse.

Do androïds dream of electric sheep, t5, Parker, Blond

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