Descente - Iain Banks in Bifrost 114

Dans le Bifrost 114 , on trouve un édito dans lequel Olivier Girard – aka THE BOSS – rappelle que, en SF comme ailleurs, un part et un autre arrive. Nécrologies et anniversaires mêlés. Il y rappelle fort justement et pour notre plus grand plaisir que, vainquant le criminel effet de génération, Michael Moorcock et Big Bob Silverberg – les Iguanes de l’Imaginaire – tiennent toujours la rampe. Long live Mike and Bob !! Suivent les rubriques habituelles organisées en actualité et dossier : nouvelles, cahier critique, interview, biographie, analyses, bibliographie exhaustive, philofiction en lieu et place de scientifiction (Roland Lehoucq cédant sa place à Alice Carabédian) . C'est de Iain Banks qu'il est question dans le dossier de ce numéro, on y apprendra que la Culture n’est pas seulement « ce qui reste quand on a tout oublié ». Dans le Bifrost 114 on pourra lire une jolie nouvelle de Iain Banks, intitulée Descente et située dans l’univers de la Culture (il y a des Orbitales)

Time of high adventure


Sortie de "L’adieu aux rois", troisième tome de l’excellente série Servitude, déjà chroniquée ici et , qui est ce qui se fait de mieux en fantasy.
Bourgier et David réalisent encore un travail d’une immense qualité, en alliant un scénario complexe et tortueux, aux multiples pelures intriquées, à des dessins magnifiquement tracés puis colorés au lavis donnant au tout une apparence à la fois ancienne et très réaliste.
Troisième tome oblige, on commence à comprendre les relations qui existent entre les différentes histoires, et, comme dans « Le trône de fer » par exemple, ce qui avait commencé comme une guerre de frontière entre un suzerain et son vassal devient une conflagration à grande échelle, impliquant toute l’humanité, et lestée d’enjeux qui dépassent largement les conflits locaux qui la constituent. Les rapports de force entre royaumes se modifient par le fer et le feu, l’équilibre des pouvoirs à l’intérieur même des royaumes par l’assassinat et la conspiration.
De riches annexes approfondissent la connaissance qu’on peut avoir du monde de Servitude et de sa cosmogonie. Au final, c’est un très bel album qui prolonge le travail fait sur les deux premiers tomes. Plus que deux à tenir pour terminer cette série qui sera, sans aucun doute, un des grands classiques de la fantasy en BD.
Servitude, t3, L’adieu aux rois, Bourgier, David

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