La Cité des marches - Robert Jackson Bennett

Bulikov, la capitale du Continent. Autrefois une ville grande et puissante, le centre du monde. Aujourd’hui une ville conquise, en partie détruite. Rome après Alaric. Kind of. Dans le monde de La Cité des marches , dernier roman traduit en français de Robert Jackson Bennett et premier volume de le trilogie des Cités divines , il y a le Continent et le reste – ce centre-périphérie théorisé au XIV siècle par le grand historien arabe Ibn Khaldoun . Et, comme dans l’analyse de ce dernier, la périphérie a fini par conquérir le centre, en l’occurrence le Continent ; rien d’étonnant, ce n’est qu’à la périphérie que résident la force et la détermination nécessaires à la guerre. Concrètement, c’est une révolte conduite avec succès il y a plusieurs décennies par le Kaj qui a abattu l’empire continental et ses dieux. La chute des uns entrainant celle de l'autre. Car tu dois le savoir, lecteur, le pouvoir sans égal du Continent était le fruit des « miracles » de ses six dieux, incarnés dans le

London's burning


Juste un mot pour signaler cette traduction de Panini. Mini-série en six épisodes de Ian Edginton et Davide Fabbri, "Victorian Undead, Sherlock Holmes versus Zombies" mélange allègrement Sherlock Holmes, le professeur Moriarty, des zombies, du steampunk. Sans être indispensable, c'est distrayant et très agréable à lire, (et d'autant plus pour les amateurs du détective de Baker Street et/ou de zombies) quand tant de comics sont objet de regrets dès qu'ils sont refermés. L'histoire est enlevée, sa progression est logique et rythmée, le dessin plutôt joli, et la colorisation (avec beaucoup de vert) appropriée.
Un bon moment de lecture que je ne peux que conseiller à tous ceux que la couverture, très réussie, inspirera, et en attendant la seconde saison "Sherlock Holmes versus Dracula".
Victorian Undead, Sherlock Holmes versus Zombies, Ian Edginton, Davide Fabbri

Commentaires