JLA : Crise d'identité - Meltzer - Morales

Tu sais sans doute, lecteur, que si j'ai lu les comics Marvel passionnément pendant des années, j'ai toujours été beaucoup plus circonspects sur les productions DC. Question de goût. Ce qui ne m'empêche pas d'y jeter de temps en temps un œil (et un gros si on pense à la saga Sandman). Nouvelle preuve ici avec la lecture de Justice League : Crise d'identité . Sue Dibny, la femme de Ralph Dibny – le super-héros plus connu sous le nom d' Extensiman – a été assassinée. Pas le super-héros le plus puissant de la team, Extensiman est réserviste de la JLA. Il est aussi l'un des premiers supes DC a avoir révélé son identité secrète. Ralph et Sue forment un petit couple simple et plaisant, aimés de tous tant à la JLA que dans leur entourage normal. Pas des monstres du calibre de Superman ou Batman, pas des stars telles que Flash ou Green Lantern. Ils sont simplement un super-héros de deuxième division et sa femme, unis à la vie à la mort et fidèles à leurs amis de l

Régressif


"JLA - Avengers" est un crossover entre la plus célèbre équipe de super-héros de Marvel et la plus grande de DC Comics. Il faut savoir que ces gens ne se rencontrent jamais, car ils vivent dans deux réalités séparées par une différence de fréquence vibratoire. Pour d'obscures raisons cosmiques, les deux dimensions parallèles entrent en contact, à la surprise de chacune.
Méfiance initiale, combats fratricides, paires conflictuelles (Vif-Argent / Flash, ou Hawkeye / Green Arrow), alliance, le scénario est un ultra-classique de ce type d'histoire. Mis à part le respect des passages obligés, celui-ci n'est guère excitant. Succession de combats, entre héros d'abord, puis contre des vilains qui ne sont que de la chair à canon, dialogue souvent minimaux, linéarité et brièveté de l'intrigue, Bof ! Le seul effort qu'a fait Busiek est de brouiller un peu les cartes temporelles en mettant en scène des versions différentes des divers protagonistes. On retrouve avec plaisir des avatars plus anciens de certains personnages, mais le plaisir ne va guère au-delà. Le dessin est très classique, à l'ancienne, il rappellera des souvenirs aux lecteur des publications LUG.
Cet album ne peut clairement satisfaire que les fans, qui essuieront une petite larme en voyant la photo de famille (ci-dessous), qui profiteront de quelques scènes bien troussées, et qui s'émouvront en revoyant des héros morts bien vivants, ou des couples pas encore séparés. En tant que fan, je ne regrette pas cette lecture, j'ai même été ému de revoir courir Barry Allen, mais ça ne va guère au-delà.
JLA - Avengers, Busiek, Perez

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