Shroud - Adrian Tchaikovsky

Futur lointain, quelque part dans le système Prospector413 (une étoile, quelques planètes extérieures, une ceinture d’astéroïdes, et au moins une géante gazeuse avec au moins une lune intéressante surnommée Shroud – Linceul en français) . Prospector413 est visité depuis peu par un morceau de ce qu'est devenue l'humanité, à savoir un ensemble de conglomérats – les Concerns – se déplaçant de système stellaire en système stellaire pour en tirer les ressources nécessaires à la survie. Créant des bases ou des hubs, minant tout ce qui est minable dans chaque système visité, les Concerns (“Megasocial Opportunity-Exploitation Concerns”) ont pour projet d'exploiter toute la galaxie afin de ne jamais se trouver de nouveau dans le piège du goulet d’étranglement (ressources et pollution) que connut la Terre et qui faillit mettre un terme à la race humaine – causant dans ce maintenant lointain passé la disparition de la plus grande part de celle-ci. Les Concerns regroupent une humanit...

L'affection désabusée qui survit à un instant de bave


Sortie du troisième tome des aventures du Juge Bao dans la Chine médiévale. Après "Le roi des enfants", il est ici question d'une "Belle empoisonnée".
Le dessin a progressé et les enquêtes restent de bonne facture. C'est donc d'un mieux global dont il s'agit avec cet opus.
Le caractère moralisateur des interventions du juge a un petit côté comique pour des occidentaux, mais le personnage du Juge Bao est légendaire en Chine, où il symbolise l'intégrité et a gagné le surnom de "Bao le Juste". Il est donc sentencieux à la mesure de l'importance qu'il accorde à la mission de défenseur du peuple et de la justice que l'empereur lui a confiée.
Dans la culture populaire, il symbolise les vertus chinoises à leur quintessence, honnêteté, dévotion à l'empereur, piété filiale, qu'il portent à leur plus haut. Il en use ici pour lutter contre des dignitaires corrompus qui poussent le peuple à la famine, et redresser un tort amoureux.
Le Juge Bao et la belle empoisonnée, Marty, Nie

L'avis d'Anudar

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