Cullen Bunn - Bones of our stars, Blood of our world

Scénariste de comics et romancier, ce n'est apparemment pas le même set de compétences. C'est la conclusion qu'on doit tirer de la lecture de Bones of our stars, Blood of our world , le premier roman du scénariste Cullen Bunn . Là où un comic peut se permettre d'être frénétique, ici trop de personnages se succèdent trop vite dans une histoire convenue qui ne parvient même pas à être gore alors que c'est cette direction qu'elle vise. Ajoutons-y, pour faire bonne mesure, une écriture sans éclat, une enfilade de narrations à la troisième personne qui empêche tout investissement émotionnel, et l'éternelle petite ville insulaire en décrépitude dans laquelle on s'emmerde grave. Nihil novi sub sole , ça a été déjà fait, et beaucoup mieux. Passe ton chemin, lecteur !

L'affection désabusée qui survit à un instant de bave


Sortie du troisième tome des aventures du Juge Bao dans la Chine médiévale. Après "Le roi des enfants", il est ici question d'une "Belle empoisonnée".
Le dessin a progressé et les enquêtes restent de bonne facture. C'est donc d'un mieux global dont il s'agit avec cet opus.
Le caractère moralisateur des interventions du juge a un petit côté comique pour des occidentaux, mais le personnage du Juge Bao est légendaire en Chine, où il symbolise l'intégrité et a gagné le surnom de "Bao le Juste". Il est donc sentencieux à la mesure de l'importance qu'il accorde à la mission de défenseur du peuple et de la justice que l'empereur lui a confiée.
Dans la culture populaire, il symbolise les vertus chinoises à leur quintessence, honnêteté, dévotion à l'empereur, piété filiale, qu'il portent à leur plus haut. Il en use ici pour lutter contre des dignitaires corrompus qui poussent le peuple à la famine, et redresser un tort amoureux.
Le Juge Bao et la belle empoisonnée, Marty, Nie

L'avis d'Anudar

Commentaires