La Cité des marches - Robert Jackson Bennett

Bulikov, la capitale du Continent. Autrefois une ville grande et puissante, le centre du monde. Aujourd’hui une ville conquise, en partie détruite. Rome après Alaric. Kind of. Dans le monde de La Cité des marches , dernier roman traduit en français de Robert Jackson Bennett et premier volume de le trilogie des Cités divines , il y a le Continent et le reste – ce centre-périphérie théorisé au XIV siècle par le grand historien arabe Ibn Khaldoun . Et, comme dans l’analyse de ce dernier, la périphérie a fini par conquérir le centre, en l’occurrence le Continent ; rien d’étonnant, ce n’est qu’à la périphérie que résident la force et la détermination nécessaires à la guerre. Concrètement, c’est une révolte conduite avec succès il y a plusieurs décennies par le Kaj qui a abattu l’empire continental et ses dieux. La chute des uns entrainant celle de l'autre. Car tu dois le savoir, lecteur, le pouvoir sans égal du Continent était le fruit des « miracles » de ses six dieux, incarnés dans le

Toujours excellent


Bon. Pour le tome 2 a la fin du mois de janvier que j'annonçais il y a quelques mois, je dois admettre un excès d'enthousiasme. Mais l'attente n'a pas été vaine.
Le tome 2 de "Sarah" conserve toutes les qualités du premier, et poursuit enquêtes et révélations à un rythme soutenu.
Le style est toujours angoissant comme rarement une BD parvient à l'être. On navigue entre survival, serial killer story, et affaires non-classées. Le découpage distille le suspense, et les nombreuses images sans texte servent le récit, ce qui est loin d'être toujours le cas avec ce type de cases.
C'est excellent. Ca se conclura dans un tome 3 dont je vais prudemment ne rien dire. A lire le soir, seul, à la faible lumière.
Sarah, t2, Bec, Raffaele

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