Mariana Enriquez - Un lieu ensoleillé pour personnes sombres

Des voix magnétiques, pour la plupart féminines, nous racontent le mal qui rôde partout et les monstres qui surgissent au beau milieu de l’ordinaire. L’une semble tant bien que mal tenir à distance les esprits errant dans son quartier bordé de bidonvilles. L’autre voit son visage s’effacer inexorablement, comme celui de sa mère avant elle. Certaines, qu’on a assassinées, reviennent hanter les lieux et les personnes qui les ont torturées. D’autres, maudites, se métamorphosent en oiseaux. Les légendes urbaines côtoient le folklore local et la superstition dans ces douze nouvelles bouleversantes et brillamment composées, qui, de cauchemars en apparitions, nous surprennent par leur lyrisme nostalgique et leur beauté noire, selon un art savant qui permet à Mariana Enriquez de porter, une fois de plus, l’horreur aux plus hauts niveaux littéraires. Un lieu ensoleillé pour personnes sombres , le dernier recueil de nouvelles de Mariana Enriquez, sort en VF aux Editions du Sous-Sol dans une trad...

Fluide Glamour


Sortie ce mois-ci du premier numéro de "Fluide Glamour" le nouveau hors-série sexy de Fluide Glacial.
On retrouve dans cet opus auquel ont collaboré les éminentes et éminents Monsieur Lâm, Dupuy & Berbérian, Fleur Breto, Margaux Motin, Pacco, Anne Rouqette et Anne Barois, Cristiana, John Jay et Thiriet, Ovidie et John Billette, Krassinsky, Pingoo, Haudiquet, Sibylline et Vince, Emmanuelle Walker, Juan Alvarez et Jorge G., Nihoul et Bodart, Fioretto et Diglee, Di Carpaccio et Monsieur Z, Bertail, Aurélia Auritta, le mix de bd et d'articles humoristiques caractéristique de "Fluide Glacial" en version sexy et paritaire (quel vilain mot). C'est le joyeux bordel caractéristique de "Fluide Glacial" avec un niveau inégal, du très bon au très dispensable.

Qu'on se rassure, je n'ai pas oublié certains, j'ai gardé les meilleurs pour la fin : Maïa Mazaurette et Arthur de Pins dont les "Péchés Mignons" sont craquants, Arthur de Pins tout seul avec son Pussyfart killer, Manual Bartal et son "Sexorama" tellement bien vu dans un style statique qui évoque "Le chat" de Geluck.
Le blog du magazine est aussi bien sympa et vaut le coup d'oeil.

Fluide glamour, numéro 1, mai 2010

Commentaires

Cédric Ferrand a dit…
Je vais passer pour le vieux con de service, mais...

c'est moi où Fluide est devenu très putassier ?

Le mag' a toujours parlé de cul, je ne le nie pas, mais là, ne parler que de ça, je trouve ça plus vulgaire que les pires blagues potaches d'Edika.

Et en visitant le blog, j'ai vu assez de Crazy Horse et de photo de seins pour avoir le sentiment de devenir soudain vieux et réac'.
Gromovar a dit…
Imho, non tu n'es pas vieux et réac de trouver ça un peu too much, et quand bien même, ça serait ton droit le plus strict ; mais je ne trouve pas non plus putassier de faire un spécial cul dans un hors-série à parution épisodique.
Je trouve même plutôt amusantes les petites planches sexy à la "Pêchés mignons".
De plus, quand il s'agit de Maïa Mazaurette, je ne suis pas objectif ^^

Sinon, j'aimais bien Edika 'grin'.