Lovecraft et Sonia Greene - Horreur à Martin's Beach

Tu le sais ou pas, lecteur, mais Lovecraft, le reclus de Providence, fut marié et vécut un peu moins de deux ans avec Sonia Greene , écrivaine, éditrice, modiste et femme indépendante (ce qui à l'époque n'était pas la norme) . En 1922, Greene écrivit une nouvelle d'horreur que Lovecraft révisa pour publication dans Weird Tales en novembre 1923  (comme il le fit pour tant d'autres would-be auteurs) . Ce texte s'intitulait The Invisible Monster . A l'occasion de l'actuelle campagne de traduction de la correspondance entre RE Howard et Lovecraft, David Camus et Mnémos offrent en téléchargement une VF inédite de cette même nouvelle, titrée Horreur à Martin's Beach . On y retrouve en très peu de pages le sens de la description et le sentiment d'effroi cosmique qui caractérisent les oeuvres d'HPL, que ceux-ci aient été ici des ajouts de Lovecraft ou au contraire ce qui l'attira dans le texte de celle qu'il allait épouser. Surtout, confronté à ...

The boys are back


J'ai déjà parlé de l'excellente série de comics The boys.
A mon grand désappointement le 5ème volume de la série, titré fort justement "Herogasm", s'est révélé très ennuyeux et pas du tout orgastique. Intégralement situé pendant le Sping break des super-héros, ce volume n'a guère fait avancer l'histoire, et n'a sans doute amusé que les lecteurs ayant déjà participé à l'une de ces immenses orgies alcoolisées organisées à la fin d'une année scolaire pour les étudiants américains.
Avec le tome 6, les choses sérieuses reprennent. Les super-héros, toujours managés comme des sportifs par la multinationale Vought-American et toujours aussi peu héroïques, attaquent directement l'équipe des Boys. La réponse est, comme on peut l'imaginer, sanglante.
On découvre aussi dans ce volume le passé de Mother's Milk, celui de La Femme, et celui de Frenchie (dans une France fantasmée totalement désopilante).
Parodiant plus que jamais les publications Marvel, ce volume de "The boys" est, comme les précédents, violent, dur, sexuel, déjanté. Le super-héroïsme revisité par le punk, un must.
The boys, vol. 6, The self-preservation society, Garth Ennis, Darick Robertson

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