Mariana Enriquez - Un lieu ensoleillé pour personnes sombres

Des voix magnétiques, pour la plupart féminines, nous racontent le mal qui rôde partout et les monstres qui surgissent au beau milieu de l’ordinaire. L’une semble tant bien que mal tenir à distance les esprits errant dans son quartier bordé de bidonvilles. L’autre voit son visage s’effacer inexorablement, comme celui de sa mère avant elle. Certaines, qu’on a assassinées, reviennent hanter les lieux et les personnes qui les ont torturées. D’autres, maudites, se métamorphosent en oiseaux. Les légendes urbaines côtoient le folklore local et la superstition dans ces douze nouvelles bouleversantes et brillamment composées, qui, de cauchemars en apparitions, nous surprennent par leur lyrisme nostalgique et leur beauté noire, selon un art savant qui permet à Mariana Enriquez de porter, une fois de plus, l’horreur aux plus hauts niveaux littéraires. Un lieu ensoleillé pour personnes sombres , le dernier recueil de nouvelles de Mariana Enriquez, sort en VF aux Editions du Sous-Sol dans une trad...

The boys are back


J'ai déjà parlé de l'excellente série de comics The boys.
A mon grand désappointement le 5ème volume de la série, titré fort justement "Herogasm", s'est révélé très ennuyeux et pas du tout orgastique. Intégralement situé pendant le Sping break des super-héros, ce volume n'a guère fait avancer l'histoire, et n'a sans doute amusé que les lecteurs ayant déjà participé à l'une de ces immenses orgies alcoolisées organisées à la fin d'une année scolaire pour les étudiants américains.
Avec le tome 6, les choses sérieuses reprennent. Les super-héros, toujours managés comme des sportifs par la multinationale Vought-American et toujours aussi peu héroïques, attaquent directement l'équipe des Boys. La réponse est, comme on peut l'imaginer, sanglante.
On découvre aussi dans ce volume le passé de Mother's Milk, celui de La Femme, et celui de Frenchie (dans une France fantasmée totalement désopilante).
Parodiant plus que jamais les publications Marvel, ce volume de "The boys" est, comme les précédents, violent, dur, sexuel, déjanté. Le super-héroïsme revisité par le punk, un must.
The boys, vol. 6, The self-preservation society, Garth Ennis, Darick Robertson

Commentaires