Les Morts bizarres - Jean Richepin

Les Morts bizarres est un recueil de très courtes nouvelles de Jean Richepin , initialement publié en 1877 et réédité chez L'arbre vengeur amputé d'un texte – Une histoire de l'autre monde – jugé par l'éditeur trop long pour l'esprit du recueil. Aventurier, franc-tireur, romancier, poète, dramaturge, Richepin conjugua naturalisme et provocation dans une œuvre amusante et très caractéristique d'une certaine pensée de la seconde moitié du XIXe siècle. A lui, Léon Bloy dit : « En réalité, vous vous foutez de tout, excepté de deux choses : jouir le plus possible et faire du bruit dans le monde. Vous êtes naturellement un cabotin, comme d'autres sont naturellement des magnanimes et des héros. Vous avez ça dans le sang. Votre rôle est d'épater le bourgeois. L'applaudissement, l'ignoble claque du public imbécile, voilà le pain quotidien qu'il faut à votre âme fière. » . De lui, il dit qu'il était « la chrysalide du bourgeois vertueux » . Son

The boys are back


J'ai déjà parlé de l'excellente série de comics The boys.
A mon grand désappointement le 5ème volume de la série, titré fort justement "Herogasm", s'est révélé très ennuyeux et pas du tout orgastique. Intégralement situé pendant le Sping break des super-héros, ce volume n'a guère fait avancer l'histoire, et n'a sans doute amusé que les lecteurs ayant déjà participé à l'une de ces immenses orgies alcoolisées organisées à la fin d'une année scolaire pour les étudiants américains.
Avec le tome 6, les choses sérieuses reprennent. Les super-héros, toujours managés comme des sportifs par la multinationale Vought-American et toujours aussi peu héroïques, attaquent directement l'équipe des Boys. La réponse est, comme on peut l'imaginer, sanglante.
On découvre aussi dans ce volume le passé de Mother's Milk, celui de La Femme, et celui de Frenchie (dans une France fantasmée totalement désopilante).
Parodiant plus que jamais les publications Marvel, ce volume de "The boys" est, comme les précédents, violent, dur, sexuel, déjanté. Le super-héroïsme revisité par le punk, un must.
The boys, vol. 6, The self-preservation society, Garth Ennis, Darick Robertson

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