Cullen Bunn - Bones of our stars, Blood of our world

Scénariste de comics et romancier, ce n'est apparemment pas le même set de compétences. C'est la conclusion qu'on doit tirer de la lecture de Bones of our stars, Blood of our world , le premier roman du scénariste Cullen Bunn . Là où un comic peut se permettre d'être frénétique, ici trop de personnages se succèdent trop vite dans une histoire convenue qui ne parvient même pas à être gore alors que c'est cette direction qu'elle vise. Ajoutons-y, pour faire bonne mesure, une écriture sans éclat, une enfilade de narrations à la troisième personne qui empêche tout investissement émotionnel, et l'éternelle petite ville insulaire en décrépitude dans laquelle on s'emmerde grave. Nihil novi sub sole , ça a été déjà fait, et beaucoup mieux. Passe ton chemin, lecteur !

Une nécro de plus


Ca devient une sale habitude.

JG Ballard, l'inoubliable auteur de "Crash", de "IGH", de "Que notre règne arrive", mais aussi de "Sauvagerie" est mort aujourd'hui, vraisemblablement d'un cancer de la prostate. Je connais essentiellement ses dystopies. Elles s'intéressent souvent au moment où l'homme moyen, dans une société déshumanisante, est submergé par une pulsion meurtrière. Elles sont de qualité.
Son recueil de nouvelles expérimental "Atrocity exhibition", publié à la fin des années 60, a donné son nom a une chanson de l'immense groupe cold-wave Joy Division. Merci pour ça aussi.

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