The Dagger in Vichy - Alastair Reynolds

France, non loin de Bourges, autour du ??? Autour de quel siècle au fait ? C’est une bonne question. Car si dès le début de The Dagger in Vichy nous marchons dans les traces d’une troupe de théâtre itinérante comme il y en avait tant entre Moyen-Age et Renaissance, des indices transparents nous disent vite (à nous, peuple de la SF) que l’époque n’est pas celle que nous croyions au départ. Nous comprenons vite que Maître Guillaume, le dramaturge, Maître Bernard, le soldat, et le reste de la troupe, y compris celui qui nous narre l’histoire tragique et navrante de la petite équipe, vivent en des temps qui suivent les nôtres, après maints désastres et tribulations (décidément l’un de mes mots préférés de la langue française) , alors que barbarie et sauvagerie ont repris possession du monde comme elles le firent après la chute de l’Empire romain. Caprice des temps, il y a dans la France du texte un Imperator qui siège à Avignon, comme le firent les papes en d’autres temps. Époque incerta...

J'ai fait la feignasse


Et oui, je n'en suis pas fier. Je n'ai pas lu grand chose pendant les vacances. Et je me suis, de plus, adonné à ma passion malsaine pour les romans policiers très gore (voire plus). Dans le genre, et s'il y a des amateurs, j'ai trouvé pas mal avec les deux premiers romans de Gilles Caillot.
Publiés chez un tout petit éditeur (la commande est donc indispensable), ces ouvrages procureront, à tous ceux qui apprécient, leur lot de sensations fortes très sanglantes, de tueurs en série pervers, et d'autopsies détaillées. De plus les enquètes sont plutôt bien menées dans leur progression, et les explications pas trop tirées par les cheveux (juste un peu), ce qui ne gache rien.
Pour les passionnés d'écriture, le plus intéressant dans cette lecture est le constat des progrès indéniables accomplis entre un premier roman sympathique mais rempli de tics et de manièrismes parfois risibles et un second roman où, à l'écoute des critiques des premiers lecteurs, l'auteur corrige le tir et produit un texte bien plus travaillé et conforme aux canons académiques. Du coup, je me procurerai sûrement le troisième en espérant qu'il soit encore plus abouti.
L'ange du mal, Gilles Caillot
Réminiscence, Gilles Caillot

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