Rituel romain - El Torres - Martinez - Molina

Le meurtre d’un cardinal ébranle le Vatican. Mais ce meurtre est si cruel et si vicieux qu’il va bien au-delà de tout crime ou complot ayant jamais eu lieu au Saint-Siège. Le père John Brennan, connu comme l’exorciste le plus audacieux de l’Église, est rappelé à Rome. Sa mission est de lutter contre le Mal… un mal qui pourrait bien entraîner la destruction totale de l’Église catholique. El Torres encore, et une chronique très courte encore mais cette fois plutôt positive. Rituel romain est une BD d’horreur satanique de ce scénariste que je commence à de plus en plus apprécier. Elle met en scène John Brennan, un prêtre exorciste en rupture de ban après une violation du droit canon . Alors qu’il officie, exilé, en Amérique du Sud, Brennan est rappelé en catastrophe par un ponte du Vatican qui lui octroie un pardon officiel. On a massacré un cardinal à l’intérieur même du palais pontifical, l’institution a besoin de lui. Mais certains ne voient pas d’un bon oeil le retour du banni. Ritue...

Le retour


Je viens de lire le premier tome de l'adaptation BD de "L'assassin royal", et c'est une véritable réussite (mis à part les pages 12 et 13 qui sont inversées mais ce n'est pas bien grave).
L'adaptation d'un aussi roman aussi long et touffu en quelques planches de BD est une gageure (que n'ont pas réussie par exemple les adaptateurs des "Guerriers du silence", à mon grand regret). Ici c'est un succès. L'histoire progresse de moment clé en moment clé avec une voix-off qui fait le lien entre les moments et qui assure le liant. Je crois que c'est cette voix-off qui est la bonne idée de l'adaptation. L'histoire, n'y revenons pas, est excellente (même si au bout d'un seul tome de BD, et même si beaucoup de choses ont été dites, beaucoup restent à dire).
Sur l'adaptation graphique de Sieurac, que dire ? D'abord certains n'apprécieront pas outre mesure le traitement lisse de Fitz (j'en suis). Mais le reste est de grande qualité. Les Longvoyants sont altiers à loisir, et voir enfin Umbre (le pox man) sortir de l'ombre est agréable. Mais le plus impressionnant, à mon sens, ce sont les décors. La première image de Castlecerf et de la baie qu'il domine est en tout point conforme à la représentation qu'en donne Robin Hobb. Les différentes côtes marines (incontestablement la réussite de Sieurac) sont reconnaissables par quelqu'un qui a lu avec passion les romans. L'ambiance aussi est magnifiquement rendue. Avec une seule case parfois, on est dans la salle des gardes où Fitz prend son premier repas, dans l'étable de Burrich, à la cour du duc Kelvar de Rippon et de sa Marie-Antoinettissime femme.
La question qui se pose toujours lorsqu'on ouvre une adaptation est celle-ci : retrouverai-je le ressenti que m'avait procuré la version originale ? Ici c'est le cas. Le medium utilisé est différent mais les émotions qu'il procure sont les mêmes. En tant que fan de la doublee trilogie littéraire de Robin Hobb, j'avais de grandes exigences. Je les trouve très largement satisfaites.
L'assassin royal, t1, Gaudin, Sieurac

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