L’affaire Crystal Singer - Ethan Chatagnier

Début des années 60. Cinq étudiants en mathématiques du MIT parcourent, autour de Noël, des centaines de kilomètres dans une bien inconfortable camionnette vers une mystérieuse destination. Cinq ! Il serait sans doute plus judicieux de dire quatre plus une. Ou trois plus deux. Car, parmi les cinq se trouvent Crystal Singer, génie mathématique comme il s’en trouve peu, et Rick, son petit ami, amoureux et admiratif, enveloppé à son corps défendant dans les affres d’une passion dévorante que Crystal partage mais qu’elle ne peut pas exprimer comme lui le fait. Loin de là. Car Crystal Singer n’est pas comme vous et moi (en ce qui me concerne, au moins, c’est sûr) . Crystal Singer, tout juste un peu plus de vingt ans, pense avoir déchiffré l’énigme mathématique posée en lettres fluorescentes bleues sur le sol de leur propre planète par ces Martiens avec qui l’humanité communique, d’opposition en opposition, à coups de messages titanesques, depuis presque cent ans et la découverte des canaux

Jason is back


Voici une BD que j'ai achetée avec de grandes craintes, d'autant que j'avais eu une mauvaise expérience avec celle adaptée de "Destination finale" qui n'a aucun intérêt.
J'ai eu tort d'avoir peur. "Vendredi 13" est une vraie réussite. On retrouve à la lecture de cette BD le plaisir un peu stupide, honteux, mais tellement excitant qu'on éprouvait devant ces films. Principe du slasher : un groupe de jeunes insouciants et bêtes, des excès divers, un humour potache, du sexe, des meurtres très graphiques à l'arme blanche. "Vendredi 13" remplit parfaitement le cahier de charges. Sans être génial, le scénario original fait honnêtement son travail de scénario de slasher (il offre même une explication nouvelle au mystère de la malédiction de Crystal Lake), avec,comme de juste, les inévitables twists et fausses pistes. Quant aux dessins, ils assurent une bonne part de la qualité de cette adaptation, dans le plus pur style des films, voire mieux que certains. Des gerbes de sang éclaboussent les pages lors des différents meurtres qui sont tous montrés en close-up, les filles sont belles et court vétues, la nuit profonde et pluvieuse. Le découpage des planches et l'alternance champs / contrechamps offrent des effets quasi cinématographiques particulièrement bien venus dans le cas d'une adaptation, en particulier de film d'horreur. La colorisation est chaude et agréable.
J'ai passé un vrai bon moment à lire cette longue BD vendue sous une couverture cartonnée du plus bel effet. Vous êtes un garçon, vous avez eu quinze ans, n'hésitez pas !
Vendredi 13, Grey, Palmiotti, et Archer

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