Descente - Iain Banks in Bifrost 114

Dans le Bifrost 114 , on trouve un édito dans lequel Olivier Girard – aka THE BOSS – rappelle que, en SF comme ailleurs, un part et un autre arrive. Nécrologies et anniversaires mêlés. Il y rappelle fort justement et pour notre plus grand plaisir que, vainquant le criminel effet de génération, Michael Moorcock et Big Bob Silverberg – les Iguanes de l’Imaginaire – tiennent toujours la rampe. Long live Mike and Bob !! Suivent les rubriques habituelles organisées en actualité et dossier : nouvelles, cahier critique, interview, biographie, analyses, bibliographie exhaustive, philofiction en lieu et place de scientifiction (Roland Lehoucq cédant sa place à Alice Carabédian) . C'est de Iain Banks qu'il est question dans le dossier de ce numéro, on y apprendra que la Culture n’est pas seulement « ce qui reste quand on a tout oublié ». Dans le Bifrost 114 on pourra lire une jolie nouvelle de Iain Banks, intitulée Descente et située dans l’univers de la Culture (il y a des Orbitales)

Scream for me Long Beach !


J'adore les grèves. Je lis, je poste, je fais ce que devrait faire tout honnête homme : apprendre. Aujourd'hui donc grève dans l'Education Nationale contre les suppressions de poste. Je suis par principe pour la grève car avec les effectifs à 35 qui sont la norme il n'est pas possible de travailler, comme le pointait déjà mon ami Maestro qui ne partait jamais enseigner l'Histoire sans dire "Allons faire nos petites inutilités", et comme l'a mesuré Thomas Piketty dans une étude célèbre car brillante sur l'effet de la taille des classes. Je suis d'autant plus pour celle-ci que mon poste est supprimé. Sic transit gloria mundi.
Bref, tout ça pour dire que j'ai regardé cet après-midi l'un des meilleurs concerts rock jamais filmé, et peut-être le meilleur concert métal : Iron Maiden au Long Beach Arena en 1985 durant le World Slavery Tour, enfin disponible en DVD comme on dit dans les pubs radio. La puissance, l'énergie, le talent à l'état pur, et un plaisir d'être sur scène qui traverse l'écran font de ce concert un moment de plaisir intense. Le remix 5.1 est impeccable et le tournage en 35 mm donne un feeling cinéma rare aujourd'hui où tout est fait en vidéo.
Du coup je vais les voir à Bercy en juillet. Si certains d'entre vous commandent des places, laissez en deux pour mon Paul et moi. Merci.



Live after Death, Iron Maiden

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