La Première ou Dernière - L.L. Kloetzer

BLOG EN MODE DÉGRADÉ ON REFERA MIEUX QUAND ON POURRA MIEUX. JUSQUE LÀ, LECTEUR, POUR ENCORE QUELQUES MOMENTS, IL TE FAUDRA ACCEPTER DE ME FAIRE CONFIANCE SUR JUSTE DEUX OU TROIS LIGNES. Sortie très prochaine de La Première ou Dernière , suite du succulent Noon du soleil noir de L.L. Kloetzer. Lis, lecteur, ma chronique précédente et tu sauras quel univers est pastiché avec brio par le duo Kloetzer.   Dans le cas improbable où tu n'aurais lu ni le premier opus (les deux sont indépendants, mais il est dommage de s'en priver) ni ma chronique précédente, sache que c'est dans une Lankhmar qui ne dit pas son nom que se déploient les aventures de Noon, magicien extraordinaire clairement hors du monde et de ses conventions, que Meg, sa disciple, l'assiste, et que c'est Yors, son garde du corps aussi bourru que blanchi sous le harnois, qui raconte. Sache que les aventures narrées dans cet opus sont encore plus incroyables que celles rapportées dans le précédent. Sache que

Le cauchemar d'Eric Zemmour


Voici le comics qui donne des sueurs froides à Eric Zemmour. Un comics dans lequel "Le premier sexe" est réduit à la portion congrue (et c'est peu de le dire).
"Y the last man" est l'histoire post-apocalyptique du dernier homme (au sens de mâle) sur Terre. Tous sont morts simultanément, victimes d'un évènement inexpliquable, et la Terre n'est plus peuplée que de femmes. Yorick (le survivant pour une fois) se lance alors dans une quête interminable pour comprendre ce qui s'est passé et tenter de donner une chance de survie à l'humanité.
Entre politiciennes tentant de sauver ce qui peut l'être, groupes paramilitaires, pillardes, membres des services secrets, etc..., Yorick se débat pour sauver l'humanité, avec une idée en tache de fond, aller en Australie pour retrouver son amie.
Le graphisme est un peu plat mais le scénario est d'une immense qualité. Dur, cynique et drôle à la fois. Ironie, humour, cruauté, rebondissements, rien ne manque, même pas un matriarcat qui ressemble comme deux gouttes d'eau au vieux patriarcat réactionnaire, ou la paranoïa des militaires qui rappelle furieusement celle de l'état-major dans "Docteur Folamour". Au final nous constatons que les femmes sont vraiment des hommes comme les autres.
Brian K. Vaughan est lauréat du Will Eisner Award, un prestigieux prix récompensant les comics. Il a aussi réalisé l'excellentissime "Pride of Baghdad" dont je vous parlerai sous peu.
C'est en anglais sauf deux volumes traduits que je n'ai pas eu entre les mains.
Y : the last man, Brian K. Vaughan

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