Daredevil Redemption - Hine - Gaydos

Redemption, Alabama. Un enfant du coin est retrouvé tué et mutilé. Après une enquête expéditive le shérif et ses hommes mettent la main sur trois suspects qui font des coupables idéals. Deux garçons et une fille du coin, se disant satanistes tous les trois. Dans le contexte explosif de la mort d’un enfant dans une petite communauté l’affaire est pliée, c’est la chaise électrique qui attend les trois jeunes en dépit de leurs protestations d’innocence. Cette affaire désespérée, pourtant, c’est le brillant Matt Murdoch, plus connu sous le nom de Daredevil, qui la prend en charge en défense de l’accusé principal, sur l’insistance d’une mère sure de l’innocence de son fils. En terrain hostile, l’avocat new-yorkais mettra toute son énergie à disculper son client et à découvrir le vrai coupable. Car, dans une ville où le fanatisme religieux règne et où de sombres secrets obscurcissent la vue, seul l'aveugle qu'il est peut espérer y voir clair. Daredevil Redemption est un one-shot réé

Le cauchemar d'Eric Zemmour


Voici le comics qui donne des sueurs froides à Eric Zemmour. Un comics dans lequel "Le premier sexe" est réduit à la portion congrue (et c'est peu de le dire).
"Y the last man" est l'histoire post-apocalyptique du dernier homme (au sens de mâle) sur Terre. Tous sont morts simultanément, victimes d'un évènement inexpliquable, et la Terre n'est plus peuplée que de femmes. Yorick (le survivant pour une fois) se lance alors dans une quête interminable pour comprendre ce qui s'est passé et tenter de donner une chance de survie à l'humanité.
Entre politiciennes tentant de sauver ce qui peut l'être, groupes paramilitaires, pillardes, membres des services secrets, etc..., Yorick se débat pour sauver l'humanité, avec une idée en tache de fond, aller en Australie pour retrouver son amie.
Le graphisme est un peu plat mais le scénario est d'une immense qualité. Dur, cynique et drôle à la fois. Ironie, humour, cruauté, rebondissements, rien ne manque, même pas un matriarcat qui ressemble comme deux gouttes d'eau au vieux patriarcat réactionnaire, ou la paranoïa des militaires qui rappelle furieusement celle de l'état-major dans "Docteur Folamour". Au final nous constatons que les femmes sont vraiment des hommes comme les autres.
Brian K. Vaughan est lauréat du Will Eisner Award, un prestigieux prix récompensant les comics. Il a aussi réalisé l'excellentissime "Pride of Baghdad" dont je vous parlerai sous peu.
C'est en anglais sauf deux volumes traduits que je n'ai pas eu entre les mains.
Y : the last man, Brian K. Vaughan

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