Cullen Bunn - Bones of our stars, Blood of our world

Scénariste de comics et romancier, ce n'est apparemment pas le même set de compétences. C'est la conclusion qu'on doit tirer de la lecture de Bones of our stars, Blood of our world , le premier roman du scénariste Cullen Bunn . Là où un comic peut se permettre d'être frénétique, ici trop de personnages se succèdent trop vite dans une histoire convenue qui ne parvient même pas à être gore alors que c'est cette direction qu'elle vise. Ajoutons-y, pour faire bonne mesure, une écriture sans éclat, une enfilade de narrations à la troisième personne qui empêche tout investissement émotionnel, et l'éternelle petite ville insulaire en décrépitude dans laquelle on s'emmerde grave. Nihil novi sub sole , ça a été déjà fait, et beaucoup mieux. Passe ton chemin, lecteur !

Je m'en vais, dans ce post, vous narrer "Cape et crocs"


Je profite de la sortie du tome 8 de la série "De cape et de crocs" pour dire tout le bien que j'en pense.
Superbe hommage aux romans de cape et d'épée, cette série propose de vivre de grandes aventures, jusqu'au bout du monde et au-delà, en compagnie de deux héros peu communs : un loup espagnol nommé Don Lope de Villalobos y Sangrin et un renard français, Armand Raynal de Maupertuis. Ces deux gentilhommes vivent des aventures picaresques dans un univers qui évoque celui du XVIIème siècle. Les références sont innombrables au fil des volumes. On pense à Molière, à Alexandre Dumas, à Jules Verne, au Stevenson de "L'île au trésor", à Edmond Rostand, à Cervantès, et j'en oublie sûrement.
Les images sont belles et colorées, les histoires échevelées, beaucoup de dialogues sont en alexandrin (et cela donne un cachet inimitable à la série).
C'est une féérie, c'est un feu d'aritifice.
NB : Les histoires se suivent, ils faut donc les lire dans l'ordre, ce n'est pas Spirou.
De cape et de crocs, Ayroles et Masbou

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