La Nuit ravagée - Jean-Baptiste Del Amo

Milieu des années 90, Saint-Auch (une petite ville résidentielle non loin de Toulouse) , entre les lotissements des Acacias et des Genêts. Alex, Max, Mehdi et Tom sont quatre copains d'enfance auxquels vient de s'adjoindre Léna, qui arrive de Montauban. Les cinq vivent la vie des lycéens de l'époque, et même si Léna, nouvelle venue, est à la fois plus proche de Mehdi que des trois autres et de surcroît une fille, la bande s'entend bien et partage à peu près tout. Ils traînent leurs espérances – qui à défaut d'être grandes ont au moins le mérite d'exister – entre les pavillons de leurs parents, le lycée Melville, et les serres désaffectées dont ils ont fait leur base. Une vie sans originalité ni aspérité, c'est ce qui caractérise le quotidien des cinq amis, de leurs familles et de leur voisinage. Mais à Saint-Auch, un lycéen est mort récemment dans des conditions qu'on dit étranges, et il y a, aux Genêts, cette maison abandonnée au bout de l’impasse des O...

Brève : La horde - Sibylle Grimbert


"La horde" est un roman fantastique de Sibylle Grimbert, plus connue pour ses romans de blanche.

On y voit Ganaël, un démon, prendre possession d'une fillette de 10 ans, Laure. Dans le huis-clos du village de vacances où elle est avec ses parents, Ganaël ouvre Laure à des possibilités nouvelles, à une immoralité qui lui procurera plaisir, pouvoir, ou au moins autonomie, suivant ce qu'elle en fera. Mais, trop ambigu dans son rapport aux humains, Ganaël verra l'élève dépasser le maitre.

Avec ce roman ouvertement Imaginaire, Grimbert interroge, comme dans ses autres œuvres, les questions du pouvoir, du libre-arbitre, ou du déterminisme. Elle le fait dans un style dense, n'hésite pas à briser un quasi-tabou littéraire, et livre certaines réflexions bien vues sur les relations entre les gens, au-delà des jeux sociaux.

"La horde" plaira aux lecteurs de blanche souhaitant s'initier aux récits d'Imaginaire. Il est sans doute trop léger pour les amateurs avertis. Que ces derniers sachent néanmoins que Ganaël est plutôt plaisant, aussi cynique et caustique qu'un démon d'In Nomine Satanis.

La horde, Sibylle Grimbert

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