La Nuit ravagée - Jean-Baptiste Del Amo

Milieu des années 90, Saint-Auch (une petite ville résidentielle non loin de Toulouse) , entre les lotissements des Acacias et des Genêts. Alex, Max, Mehdi et Tom sont quatre copains d'enfance auxquels vient de s'adjoindre Léna, qui arrive de Montauban. Les cinq vivent la vie des lycéens de l'époque, et même si Léna, nouvelle venue, est à la fois plus proche de Mehdi que des trois autres et de surcroît une fille, la bande s'entend bien et partage à peu près tout. Ils traînent leurs espérances – qui à défaut d'être grandes ont au moins le mérite d'exister – entre les pavillons de leurs parents, le lycée Melville, et les serres désaffectées dont ils ont fait leur base. Une vie sans originalité ni aspérité, c'est ce qui caractérise le quotidien des cinq amis, de leurs familles et de leur voisinage. Mais à Saint-Auch, un lycéen est mort récemment dans des conditions qu'on dit étranges, et il y a, aux Genêts, cette maison abandonnée au bout de l’impasse des O...

The evil that men do lives on and on


Le prince de la nuit, c’est une histoire de vampire en BD dont le premier tome est paru il y a 21 ans. Tout ça ne nous rajeunit guère.

Deux cycles, de 94 à 96 puis de 99 à 2001. Puis, plus rien. On pouvait penser que la série était définitivement terminée.

Au fil des six premiers volumes, on suivait la guerre secrète opposant Vladimir Kergan, un vampire millénaire, à la famille Rougemont dont les membres se sont donnés pour mission de le vaincre. A travers les siècles, on se régalait de la traque du vampire et de ses éternelles évasions au fil d’un scénario complexe illustré par de superbes dessins et colorisations. Puis Kergan disparut du monde éditorial. Il revient aujourd’hui.

Dans "La première mort", tome VII de la série donc, c’est l’origine de Kergan que dévoile Swolfs. Une origine qui plonge ses racines chez les Daces (un peuple de l’actuelle Roumanie) du temps de l’empereur Trajan. Une jalousie, un complot de palais, et une grande douleur contribueront à faire d’un prince incertain un monstre traversant les âges.

Même si les évènements qui amènent à la transformation de Kergan en non mort sont assez classiques, le récit est fort, les dessins encore une fois superbes, ainsi que la mise en couleurs même si le coloriste a changé. C’est donc avec un immense plaisir qu’on retrouve Swolfs et son Kergan, dans le monde d’avant les Rougemont, aux principes de l’histoire.

A noter qu’existe une Intégrale, publiée en 2003, qui peut aider les nouveaux venus dans la série à se mettre en jambes, le tome 7 étant néanmoins lisible seul dans la mesure où il se passe bien avant le reste.

Le prince de la nuit T7, La première mort, Swolfs

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