Harmattan Season - Tochi Onyebuchi

Afrique, lieu indéterminé (ayant connu la colonisation française) , date indéterminée (sans doute vers le début du XXe siècle) . L'harmattan est un vent (de sable) qui souffle principalement à certaines saisons. Les saisons d'harmattan, propices aux tempêtes de sable, sont (le jour) très chaudes et sèches, provoquant troubles physiques et psychiques chez ceux qui le ressentent. Dans Harmattan Season , un personnage compare la présence française à un harmattan qui ne connaitrait pas de fin. Boubacar est un enquêteur privé. Il gagne d'habitude sa vie en retrouvant ceux qui ont disparu, par choix ou contre leur gré. Il le fait en naviguant entre les deux communautés du pays où il vit : les dugu (qui sont les autochtones) et les diéman (les blancs) . Mais depuis plusieurs mois les affaires vont mal, les dettes s'accumulent, et il est vraiment dans la dèche. Voilà qu'un soir une jeune femme visiblement blessée frappe frénétiquement à sa porte et entre dans son bureau...

Ya quoi ce soir à la télé ?




Excellent petit ouvrage pour toute personne curieuse de la sociologie de Bourdieu. Deux parties. La première décrit de manière très concrète le fonctionnement du champ télévisuel dans sa partie autonome, et au sein de celui de la presse en général. Fort intéressant pour toute personne qui a déja vu la télévision, c'est à dire tout le monde. La seconde partie est un excellent résumé/explication, de la main de Bourdieu même, des concepts centraux de sa théorie générale des champs. Les notions de champ, d'habitus, de pouvoir symbolique, d'illusio, de jeu et de sens du jeu, etc... sont expliquées et illustrées de manière très claire et c'est surement le meilleur ouvrage d'introduction à la sociologie de Bourdieu qu'on puisse trouver. L'analyse en terme de champ peut ensuite être utilisée pour comprendre le fonctionnement d'autres univers sociaux (à ce propos, et par exemple, lire "Les règles de l'art" pour une analyse détaillée du fonctionnement du champ de la production artistique).
Sur la télévision, Pierre Bourdieu

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