La Nuit ravagée - Jean-Baptiste Del Amo

Milieu des années 90, Saint-Auch (une petite ville résidentielle non loin de Toulouse) , entre les lotissements des Acacias et des Genêts. Alex, Max, Mehdi et Tom sont quatre copains d'enfance auxquels vient de s'adjoindre Léna, qui arrive de Montauban. Les cinq vivent la vie des lycéens de l'époque, et même si Léna, nouvelle venue, est à la fois plus proche de Mehdi que des trois autres et de surcroît une fille, la bande s'entend bien et partage à peu près tout. Ils traînent leurs espérances – qui à défaut d'être grandes ont au moins le mérite d'exister – entre les pavillons de leurs parents, le lycée Melville, et les serres désaffectées dont ils ont fait leur base. Une vie sans originalité ni aspérité, c'est ce qui caractérise le quotidien des cinq amis, de leurs familles et de leur voisinage. Mais à Saint-Auch, un lycéen est mort récemment dans des conditions qu'on dit étranges, et il y a, aux Genêts, cette maison abandonnée au bout de l’impasse des O...

La monstrueuse parade


Sortie récente du tome 3 de la série Aspic de Gloris et Lamontagne. Les habitués des deux premiers tomes y retrouveront Hugo Beyle et Flora Vernet, détectives de l’étrange et fondateurs de l’agence Aspic. Pour les nouveaux venus, nouveau cycle, inutile d’avoir lu le premier.

"Deux ch’tis Indiens" emmène ses lecteurs à Lille, dans un cirque à l’ancienne avec sa grande foire aux monstres. Avec l’agence de détective Aspic, ils assisteront à la recherche, bien compliquée et sans doute trop aisément résolue au final, d’un esprit indien voyageur, et s’intègreront dans l’enquête, menée par Dupin, sur un terrifiant tueur en série qui n’hésitera pas à s’en prendre aux détectives . Un poil inférieur dans son déroulement au scénario du premier diptyque imho, celui de "Deux ch’tis Indiens" est en tout cas riche en péripéties, humour et rebondissements. Il rend hommage à Freaks, à Nosferatu, à Edgar Poe, même à Dracula et à sa Mina Harker, et entraine le lecteur dans une aventure digne qui rappelle les feuilletonistes du début du XXème siècle.

Le graphisme est toujours aussi réussi. Dessins et couleurs s’allient pour mettre en image la France de la Belle époque, avec ses forains, ses rues à la foule bigarrée, ses hôtels particuliers, et ses grandes brasseries où on mange des huitres.

"Deux ch’tis Indiens" fait passer un très bon moment de divertissement à son lecteur. Sur les traces du nain au pouvoir miraculeux et de l’héritière médium et féministe, celui-ci assiste à de bien fantastiques évènements.

Aspic, t3, Deux ch’tis Indiens, Gloris, Lamontagne

Commentaires

Anonyme a dit…
Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
Gromovar a dit…
Dugland, ton spam tu vas le faire ailleurs.