La Nuit ravagée - Jean-Baptiste Del Amo

Milieu des années 90, Saint-Auch (une petite ville résidentielle non loin de Toulouse) , entre les lotissements des Acacias et des Genêts. Alex, Max, Mehdi et Tom sont quatre copains d'enfance auxquels vient de s'adjoindre Léna, qui arrive de Montauban. Les cinq vivent la vie des lycéens de l'époque, et même si Léna, nouvelle venue, est à la fois plus proche de Mehdi que des trois autres et de surcroît une fille, la bande s'entend bien et partage à peu près tout. Ils traînent leurs espérances – qui à défaut d'être grandes ont au moins le mérite d'exister – entre les pavillons de leurs parents, le lycée Melville, et les serres désaffectées dont ils ont fait leur base. Une vie sans originalité ni aspérité, c'est ce qui caractérise le quotidien des cinq amis, de leurs familles et de leur voisinage. Mais à Saint-Auch, un lycéen est mort récemment dans des conditions qu'on dit étranges, et il y a, aux Genêts, cette maison abandonnée au bout de l’impasse des O...

A se faire offrir ?


Pince sans rire, très second degré, clairement bourdieusien par moments, Jean-Louis Fournier pointe dans ce (très) court ouvrage les différences existant entre riches, nouveaux riches, et pauvres grâce à une succession de saynètes, version littéraire des strips de BD.
Pas déplaisant mais 17 € pour 1 heure de lecture, ça fait cher l'ironie. A se demander si le pauvre Jean-Louis Fournier n'essaie pas devenir un nouveau riche en vendant des livres.
Les mots des riches, les mots des pauvres, Jean-Louis Fournier

Commentaires

minifourmi a dit…
N'aurait-il pas été judicieux d'écrire "Maux" des pauvres? 17euros, effectivement, c'est pas donné! En même temps, en tant qu'adepte d'albums pour enfants, c'est le prix non d'une heure de lecture, mais de 10minutes à peine parfois!!! La différence étant que les enfants ne se lassent jamais d'un livre, et peuvent le lire une centaine de fois!

N'empêche, le titre est alléchant...
Gromovar a dit…
Prends-le à la bibliothèque. Inutile de dépenser 17 euros pour ce livre, je le répète.
minifourmi a dit…
Oui, faut que je les dévalise! :-D