La Cité des marches - Robert Jackson Bennett

Bulikov, la capitale du Continent. Autrefois une ville grande et puissante, le centre du monde. Aujourd’hui une ville conquise, en partie détruite. Rome après Alaric. Kind of. Dans le monde de La Cité des marches , dernier roman traduit en français de Robert Jackson Bennett et premier volume de le trilogie des Cités divines , il y a le Continent et le reste – ce centre-périphérie théorisé au XIV siècle par le grand historien arabe Ibn Khaldoun . Et, comme dans l’analyse de ce dernier, la périphérie a fini par conquérir le centre, en l’occurrence le Continent ; rien d’étonnant, ce n’est qu’à la périphérie que résident la force et la détermination nécessaires à la guerre. Concrètement, c’est une révolte conduite avec succès il y a plusieurs décennies par le Kaj qui a abattu l’empire continental et ses dieux. La chute des uns entrainant celle de l'autre. Car tu dois le savoir, lecteur, le pouvoir sans égal du Continent était le fruit des « miracles » de ses six dieux, incarnés dans le

E' MORTO UMBERTO ECO


Umberto Eco vient de mourir à l'âge de 84 ans. Il a été un accompagnateur constant et époustouflant de mes lectures comme de mes réflexions. On peut lire ici quelques mots sur Le cimetière de Prague et Numéro Zéro.
Ses livres antérieurs, hélas, furent lus par votre serviteur avant la création de ce blog, ils ne sont donc pas chroniqués ici. Je peux seulement inviter à lire Le nom de la rose, l'un de ces ouvrages que beaucoup connaissent sans jamais l'avoir lu, et qui est un chef d’œuvre, très supérieur à l'excellent film qu'en tira Jean-Jacques Annaud.

Il avait écrit, dans le drôlatique Comment voyager un saumon ?, les phrases suivantes :

[...]

Au vu de la marche du monde, il avait sûrement atteint aujourd'hui un niveau de certitude suffisant.

Commentaires

Totirakapon a dit…
La saggezza non sta nel distruggere gli idoli, sta nel non crearne mai.

Umberto Eco