Descente - Iain Banks in Bifrost 114

Dans le Bifrost 114 , on trouve un édito dans lequel Olivier Girard – aka THE BOSS – rappelle que, en SF comme ailleurs, un part et un autre arrive. Nécrologies et anniversaires mêlés. Il y rappelle fort justement et pour notre plus grand plaisir que, vainquant le criminel effet de génération, Michael Moorcock et Big Bob Silverberg – les Iguanes de l’Imaginaire – tiennent toujours la rampe. Long live Mike and Bob !! Suivent les rubriques habituelles organisées en actualité et dossier : nouvelles, cahier critique, interview, biographie, analyses, bibliographie exhaustive, philofiction en lieu et place de scientifiction (Roland Lehoucq cédant sa place à Alice Carabédian) . C'est de Iain Banks qu'il est question dans le dossier de ce numéro, on y apprendra que la Culture n’est pas seulement « ce qui reste quand on a tout oublié ». Dans le Bifrost 114 on pourra lire une jolie nouvelle de Iain Banks, intitulée Descente et située dans l’univers de la Culture (il y a des Orbitales)

Caped Bronson


"Absolution", de Christos Gage et Roberto Viacava, est une mini série d’Avatar Comics. Constituée de 6 opus en VO, c’est deux hardbound VF que proposera Glénat Comics. Voici ce qui ressort de la lecture du premier des deux.

Jonh Dusk, super-héros travaille, comme d’autres de ses congénères masqués, pour et avec la police, au sein d’une unité spécialisée qui traque les super vilains mais peut aussi à l’occasion donner un coup de main sur des affaires plus banales. A force de voir les conséquences écœurantes des actes de criminels ultra violents, de tueurs en série, de violeurs sadiques, Dusk finit par péter les plombs. Souffrant de troubles proches de ceux causés par un choc post-traumatique, il n’arrive à retrouver le sommeil et une forme d’estime de soi qu’en se lançant dans la traque et l’assassinat des pires criminels en liberté de la ville. C’est Green Lantern avec l’esprit de Dexter. Mais, à cette traque, il perd sa respectabilité, ses amis et sa femme. "Absolution" reprend donc le thème déjà utilisé du super-héros qui bascule du mauvais coté, comme dans le Authority d'Ellis ou surtout le Black Summer du même.

Dessins plutôt dynamiques, même s’ils sont de qualité moyenne, couleurs éclatantes, scénario pas simpliste sans vraiment être complexe, "Absolution" n’en est qu’à la moitié de ce qu’il raconte, comme il est en terme d’attrait artistique au milieu du gué. Il faudra attendre la fin de l’histoire pour savoir si elle développe des thématiques morales intéressantes et évite le piège de la banale histoire de vigilante. A surveiller avec prudence donc.

Absolution t1, Christos Gage, Roberto Viacava

Commentaires

Xapur a dit…
Les super-héros, c'est le bien !
Xapur a dit…
Sinon ce sont des super-vilains ;)