La Cité des marches - Robert Jackson Bennett

Bulikov, la capitale du Continent. Autrefois une ville grande et puissante, le centre du monde. Aujourd’hui une ville conquise, en partie détruite. Rome après Alaric. Kind of. Dans le monde de La Cité des marches , dernier roman traduit en français de Robert Jackson Bennett et premier volume de le trilogie des Cités divines , il y a le Continent et le reste – ce centre-périphérie théorisé au XIV siècle par le grand historien arabe Ibn Khaldoun . Et, comme dans l’analyse de ce dernier, la périphérie a fini par conquérir le centre, en l’occurrence le Continent ; rien d’étonnant, ce n’est qu’à la périphérie que résident la force et la détermination nécessaires à la guerre. Concrètement, c’est une révolte conduite avec succès il y a plusieurs décennies par le Kaj qui a abattu l’empire continental et ses dieux. La chute des uns entrainant celle de l'autre. Car tu dois le savoir, lecteur, le pouvoir sans égal du Continent était le fruit des « miracles » de ses six dieux, incarnés dans le

Gentil dauphin


Tome 5 de l'excellente série historique Le trône d'argile, amputée de Jarry. Après les multiples déboires de Charles VI le fou, puis du faible Charles VII, Jeanne la pucelle, paysanne pieuse manipulée par les proches de la reine, entre en lice.
Juste quelque lignes pour dire que c'est un superbe travail sur la fin de la guerre de 100 ans. Scénario complexe et travaillé, reprenant en détail la réalité historique des complots, des trahisons et des retournements d'alliance, dessin réaliste montrant avec forces détails l'architecture, l'armurerie, les visages, album de 60 pages (nécessaire à la complexité du récit), galerie de portraits en troisième de couverture avec noms et titres des principaux protagonistes, "Le trône d'argile" est un divertissement tortueux de grande qualité qui n'a rien à envier au "Trône de fer".
Le trône d'argile t5, La pucelle, Richemont, Théo

Commentaires

Anonyme a dit…
gentil dauphin, comme ça ?
Gromovar a dit…
Pas vraiment ;-)